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03/12/2007

Anticipation?

C'est la vidéo qui circule depuis ce matin.

L'Europe est un pays via Koreus


Bon on a bien rigolé, on s'est bien moqué de cette charmante jeune fille qui a été invitée justement parce qu'elle était charmante et à qui on reproche de ne pas connaître sa géographie alors que de même que les présentateurs télé, elle n'a pas été sélectionnée sur ses connaissances géographiques.
Et si malgré son ignorance, elle avait raison en disant que l'Europe du moins l'Union européenne, était hélas un pays, au détriment de nos nations existantes? Si son ingénuité n'était que le reflet de la propagande unioniste qui a fait croire au reste du monde qu'effectivement l'Europe était un pays?

Incisif

12:45 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

29/11/2007

La carpette anglaise

Une distinction non désirée

Pastiche de distinction littéraire, le prix de la carpette anglaise est un bon baromètre de l’usage du français par nos élites.

par Pierre FRANCOIS

En cette saison où les prix littéraires tombent comme les feuilles des arbres, l’Académie de la carpette anglaise n’a pas manqué à sa mission de défense du français dans la bonne humeur (relative, depuis le changement de président de la République) en remettant le 21 novembre dernier son prix à des personnalités qui n’en demandaient pas tant à l’issue d’un repas au… buffet de la gare d’Austerlitz.

Rappelons que le prix de la Carpette anglaise est décerné chaque année « à un membre des élites françaises qui s’est particulièrement distingué par son acharnement à promouvoir la domination de l’anglo-américain en France au détriment de la langue française ».

Le jury, présidé par Philippe de Saint Robert, était composé de représentants de l’Association pour la sauvegarde et l’expansion de la langue française (Asselaf)(1), l’Avenir de la langue française (ALF)(2), du Cercle des écrivains cheminots (CLEC)(3), de Défense de la langue française (DLF)(4) et du Droit de comprendre (DDC)(5). À ces membres traditionnels avait été ajouté pour la première fois un représentant du monde syndical en la personne de Jean-Loup Cuisiniez, délégué CFTC qui œuvre depuis plusieurs années pour le droit de travailler en français en France, notamment sur les programmes informatiques et contre les discriminations linguistiques à l’embauche. Les candidats pour le prix ainsi que le prix spécial à titre étranger ne manquaient pas.

En tête de liste, on trouvait l’hôpital Jean Monnet d’Épinal qui a piloté pendant plusieurs années ses appareils de radiothérapie avec un logiciel en anglais, ce qui a conduit à l’irradiation excessive de centaines de personne, dont cinq sont mortes et dix neuf graveemnt handicapées. Suivait le couple formé par Valérie Pécresse (ministre de l’enseigneemnt supérieur) et Jean-Pierre Jouyet pour avoir fait la promotion du protocole de Londres dans un article publié en septembre 2007.

Pour le même motif, Jean-Marie Bockel, secrétaire d’État à la Francophonie faisait aussi un candidat paradoxal mais possible.

Deux autres ministres figuraient dans cette liste : Xavier Darcos (Éducation nationale) pour avoir promu le bilinguisme au lieu du plurilinguisme et Christine Lagarde (Économie et Finances) pour correspondre avec ses services en anglais.

En queue de liste, on trouvait de façon assez surprenante la société Peugeot, qui avait lancé une campagne de communication intitulée « Blue Lion ». À titre étranger, il n’y avait que trois candidats. En tête de liste, on trouvait Christine Albanel (ministre de la Culture et de la Communication) pour avoir lancé une « réflexion » sur les synergies possibles entre TV5 Monde, France 24 et RFI sans y associer nos partenaires suisses, canadiens et belges sans lesquels TV5 Monde ne serait pas ce qu’elle est.

Suivaient Jacques Barrot, vice président de la commission européenne qui a favorisé une directive imposant aux pilotes français de parler anglais en France et entre français et la police de Genève pour avoir diffusé une publicité intitulée « United Police of Geneva ».

C’est au second tour de scrutin que le prix a été décerné à Christine Lagarde par huit voix contre quatre à Jean-Marie Bockel. Et en ce qui concerne le prix spécial à titre étranger, le jury a voulu marquer sa solidarité avec les Suisses romands : c’est donc la police de Genève qui a reçu le prix « d’indignité civique » à ce titre.

Si les années précédentes on notait une certaine bonhomie au moment de la remise du prix, cette années les fronts étaient plus plissés. Il n’est pas incongru de rapprocher ce fait du nombre de candidats membres du gouvernement…

(1) www.asselaf.org, asselaf.neuf.fr

22:41 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

22/11/2007

Belgique dépecée

Voilà ce qui se passe en Belgique et qui pourrait se passer France.




D'accord ce n'est qu'un sketch mais ce n'est pas éloigné de la vérité?

01:11 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (3)

14/11/2007

Pierre Pujo nous a quitté.

Le journaliste, patron de presse et homme politique Pierre Pujo est décédé le 10 novembre 2007, à Paris, à l'âge de 77 ans.

Pierre Pujo était né le 19 novembre 1929 à Boulogne-Billancourt. Il était le fils de Maurice Pujo (1872 - 1955) qui, aux côtés de Charles Maurras (1868 - 1952) fut l’un des fondateurs de l'Action française. Elève de Science-Po sur les même bancs que Jacques Chirac, il rejoint les rangs des étudiants monarchistes. Militant pour la défense de l'Algérie française, directeur du mensuel AF Université puis de l'hebdomadaire Aspects de la France, il mène avec succès le combat pour le maintien de l'île de Mayotte au sein de la nation française à la fin des années 1970.

Pierre Pujo fut sa vie durant un soutien indéfectible des Princes de la Maison de France aujourd'hui incarnée par Henri, Comte de Paris, duc de France.

Alors que l'ensemble de la droite nationale se rapprochait du Front national, il tînt à préserver la spécificité et l'indépendance du courant royaliste français. A la fin des années 1990, il participa aux côtés du député français au Parlement européen Paul-Marie Coûteaux et du général Pierre-Marie Gallois à l'émergence du courant souverainiste en France. Lors des élections présidentielles de 2002 il apporta son soutien à la candidature de Jean-Pierre Chevènement. Jusqu’à aujourd’hui il fut le directeur du bimensuel royaliste Aspects de la France, rebaptisé L'Action française 2000.

Patriote fervent, amoureux de la France, la monarchie était à ses yeux la seule forme institutionnelle qui convient au pays.

Thibaut Pierre,
secrétaire général de l'Action Française.

PS: les obsèques auront lieu le vendredi 16 novembre à 9h en l'église de la Madeleine.

07/11/2007

Non à une Constitution "bis"

Ecrasée par son "surmoi" européiste, Elisabeth Guigou n'envisage pas d'autres solutions pour les socialistes que de voter oui au traité de Lisbonne (Le Monde du 1er novembre) et de faire ainsi la courte échelle à M. Sarkozy pour imposer par la voie parlementaire une Constitution bis.



Elisabeth Guigou n'oublie qu'une chose : le 29 mai 2005, le peuple français a rejeté à 55 % des voix un projet de Constitution dont le traité de Lisbonne reprend toute la substance. M. Sarkozy a certes annoncé pendant la campagne présidentielle qu'il ferait ratifier par la voie parlementaire un "mini-traité" ou un "traité simplifié". Mais ce n'est absolument pas de cela qu'il s'agit !

Avec 256 pages empilant les articles qui modifient les traités existants, le traité de Lisbonne n'est nullement un "mini-traité", encore moins un "traité simplifié". C'est d'abord une mystification. On comprend la frustration de M. Giscard d'Estaing, qui, certes, retrouve intégralement son oeuvre dans le traité de Lisbonne, mais brisée en mille morceaux que seuls des juristes besogneux pourront laborieusement recoller. Ce n'est pas ainsi qu'on comblera le déficit démocratique de l'Europe !

Sur le fond, le traité de Lisbonne est surtout un "maxi-traité" qui ne mérite aucune des circonstances atténuantes que lui trouve Elisabeth Guigou. Celle-ci a-t-elle lu l'article 17 bis : "Avant d'entreprendre toute action sur la scène internationale... chaque Etat membre consulte les autres au sein du Conseil européen ou du Conseil" ? Et l'article 19 : "Lorsque l'Union a défini une position sur un thème à l'ordre du jour du Conseil de sécurité des Nations unies, les Etats-membres qui y siègent (la France et la Grande-Bretagne) demandent que le Haut Représentant de l'Union pour la politique extérieure soit invité à présenter la position de l'Union" ?

Chacun peut comprendre que si de telles dispositions avaient été en vigueur en 2003, la France, ne pouvant s'opposer à la fois aux Etats-Unis et à l'Union européenne, dont la majorité des Etats membres sont alignés sur eux, n'aurait pu se dissocier de l'invasion de l'Irak, pas plus que demain elle ne pourra éviter de cautionner des frappes militaires sur l'Iran, si les Etats-Unis, déjà engagés dans la campagne présidentielle de 2008, venaient à les décider !

L'article 27 réitère que l'OTAN reste pour les Etats qui en sont membres (la quasi-totalité) le cadre de leur défense. Exit la défense européenne ! Cela est tout à fait conforme à la politique d'alignement de M. Sarkozy, mais Elizabeth Guigou, qui se déclare "internationaliste" et prétend lutter pour une Europe capable de "peser" en faveur de la paix et de "tirer la rive Sud de la Méditerranée", peut-elle approuver ce texte que seule l'unanimité des Vingt-Sept permettra de modifier ?

Elisabeth Guigou prétend "maîtriser les effets pervers de la mondialisation". Peut-elle ignorer que le protocole no 6 réintroduit par la fenêtre le principe de la "concurrence libre et non faussée" que M. Sarkozy se vante d'avoir fait supprimer de la liste des objectifs de l'Union ? Les statuts de la Banque centrale européenne demeurent inchangés : avec un euro à 1,50 voire 1,60 dollar, Don Trichet continuera à batailler contre les moulins de l'inflation ! Pendant ce temps-là, aux termes du protocole n° 3, l'Eurogroupe "se réunira de manière informelle". Bonjour les dégâts !

Les socialistes pourront-ils assumer les délocalisations qui se poursuivent et le saccage de notre tissu industriel ? Pensent-ils qu'après avoir approuvé le traité de Lisbonne, ils pourront se défausser sur le gouvernement de choix qui résulteront des "contraintes européennes" qu'ils auront eux-mêmes acceptées ?

La vérité est que le Parti socialiste, s'il pouvait compter sur ses dirigeants, aurait un boulevard devant lui : ce qui avait été rejeté par référendum ne peut être adopté que par la même voie. Tel était l'engagement du "projet socialiste" adopté à l'unanimité en 2006, et celui de la candidate socialiste en 2007.

En refusant au moins de prendre part au vote, à défaut de dire non (compte tenu de ses antécédents), le Parti socialiste resterait fidèle à ses engagements. Il éviterait de cautionner l'immense reculade dont M. Sarkozy se targue comme d'un succès diplomatique. Il pourrait alors s'appuyer sur la volonté démocratiquement exprimée du peuple français pour exiger demain une réorientation économique, sociale et politique de la construction européenne. Le Parti socialiste ne pourrait sans doute pas empêcher M. Sarkozy de faire voter son "maxi-traité complexifié". Au moins ne servirait-il pas de marchepied !

Le PS s'isolerait-il à l'égard de la gauche européenne ? Il suffit de voir les difficultés des gauches allemande et italienne pour comprendre qu'un rôle historique incomberait au Parti socialiste français : celui de tracer le chemin pour sortir l'Europe de l'ornière où elle s'enfonce, inféodée qu'elle est aux orientations monétaires ou diplomatiques des Etats-Unis. Dire non à la Constitution bis serait le choix de l'intelligence historique, celui du courage et de l'inventivité. Il n'est en tout cas pas trop tard pour sauver l'honneur, car c'est sur cette base-là seulement qu'on pourra demain reconstruire !

Jean-Pierre Chevènement

22:31 Publié dans Amis | Lien permanent | Commentaires (0)