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09/02/2008

L'Europe mérite la vérité.

Le prince Jean, duc de Vendôme, prend position sur le traité de Lisbonne.

Plutôt que d'envoyer des vœux abstraits, le prince Jean vient de publier un texte prenant fermement position sur le traité européen de Lisbonne, démontrant une fois de plus qu'il est un prince français, soucieux de l'avenir du peuple français.
Texte publié sur le site de l'association GENS DE FRANCE

Tribune du Prince

Par Jean d’Orléans, Duc de Vendôme


L’Europe qui nous est proposée correspond-elle aux vœux des Français et des peuples européens ? Répond-elle, dans son projet, aux aspirations d’une jeunesse en quête de sens ? J’ai beaucoup voyagé, depuis dix ans, en France comme en Europe. Pas comme un homme politique qui brigue un mandat, mais comme un citoyen attentif à la vie de ses compatriotes et soucieux du destin de la France et de ce continent. J’ai pris le temps d’écouter et je sais – parce que nous en avons parlé ensemble – que beaucoup de Français ne comprennent pas où l’on veut les conduire. Cette incompréhension crée de l’inquiétude dans le pays et du désarroi dans la jeunesse. La France ne s’ennuie pas, elle s’inquiète.

Les Français ont tenté de le dire, quand on le leur a permis. En 2005, ils ont refusé, par référendum, le traité constitutionnel qui leur était soumis. Cette fois, ils ne pourront pas se prononcer sur un texte qui reprend pourtant l’essentiel des dispositions qu’ils avaient rejetées. Le traité de Lisbonne prévoit la désignation d’un président de l’Union européenne et celle d’un vice-président chargé des Affaires étrangères. Il étend les compétences de l’Union dans de nombreux domaines, au détriment de celles des États. Il assure la prééminence du droit européen sur les droits des pays. Il confirme l’extension de la règle de la majorité qualifiée. On nous présente un projet politique qui se résume à de l’ingénierie administrative. Même si les références à l’hymne et au drapeau européens ont été gommées dans cette nouvelle version, et bien que le mot n’y figure plus, il s’agit pourtant d’une Constitution, qui s’appliquera au peuple français sans qu’on l’ait consulté – comme souvent, s’agissant de l’Europe. Mais comment rendre espoir aux Français si l’on se défie d’eux ? Comment rendre à la France son rang dans le monde si l’on contraint sa souveraineté par un traité tatillon ? Comment rendre confiance aux jeunes Européens si l’on bâtit une Europe sans âme, dans le mépris de son patrimoine spirituel ?

J’ai 42 ans. J’en avais 13 quand Jean-Paul II est devenu pape. J’appartiens à la génération de ces jeunes qui ont vécu au rythme de ce pape des temps modernes. Nous l’avons vu précipiter la chute de l’Union soviétique, par la force de ses paroles et de son action. Cet empire, que l’on croyait inébranlable, était construit sur une utopie. La bureaucratie qui le gouvernait méprisait les exigences humaines et spirituelles. Elle promettait aux hommes un bonheur matériel qui ne remplacera jamais leurs aspirations profondes. Elle les contraignait à l’adoration d’idoles, qu’ils ont déboulonnées dès qu’ils l’ont pu. L’Union soviétique était fondée sur un mensonge, au moins par omission des racines culturelles des peuples qu’elle a voulu soumettre à ses lois.

Parce que je suis attaché à l’Europe, comme la majorité des jeunes et des gens de ma génération, je souhaite qu’elle soit préservée de cette périlleuse présomption. L’Union ignore trop souvent la culture et les richesses des pays qu’elle veut rassembler. Bien qu’elle ne soit responsable devant personne, la Cour de justice impose aux États sa jurisprudence. Le droit européen consacre le pouvoir d’une technocratie qui veut régler la vie des peuples dans ses moindres détails. Or, le pape actuel, Benoît XVI, l’a rappelé l’an dernier avec force : « On ne peut pas penser construire une vraie maison commune en négligeant l’identité propre des peuples de notre continent ». Et cette identité est « constituée de valeurs que le christianisme a aidé à forger ».

Cette évidence historique n’a pas convaincu les rédacteurs de la charte des droits fondamentaux, annexée au traité. Nulle référence, dans ce texte, aux racines chrétiennes de notre Europe, bien que l’Union se dise « consciente de son patrimoine spirituel et moral » : la formule est assez vague pour autoriser toutes les interprétations. Il suffit, d’ailleurs, de la lire pour le comprendre : l’inspiration de cette charte est foncièrement individualiste. Elle dissout les solidarités et les communautés naturelles, comme le traité soumis au Parlement français dissout les nations européennes. Croit-on vraiment que ce soit ce que souhaitent les jeunes Européens ? Si nous voulons qu’elle résiste aux tempêtes, il nous faudra fonder l’Europe sur quelque chose de plus solide. Non sur l’utopie, mais sur la Vérité.

12:05 Publié dans Amis | Lien permanent | Commentaires (0)

07/02/2008

Un coup d'état à Lisbonne.

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Le Centre Lesdiguières et le Comité Dauphinois pour l’Indépendance de la France et l’Europe des Patries


vous invitent à la conférence de

Patrick LOUIS, Député français au Parlement Européen

sur


Un coup d’Etat : le « mini » traité de Lisbonne


Au delà des trahisons des promesses électorales et du déni du choix effectué par le peuple français, la dissolution de la France dans un super Etat européen est-il vraiment le moyen efficace pour affronter les défis de la mondialisation ? Quelle alternative proposer ?



Le mercredi 27 fevrier 2008 à 19 h. précises
Mairie de CORENC ( 18 avenue Condamine)




Buffet convivial (Participation aux frais)



Centre Lesdiguières 6 rue Berthe de Boissieux 38 000 Grenoble

06/02/2008

Avis de décès.

Monsieur le cardinal de Richelieu, Jeanne d'Arc, la dynastie des Capétiens, le club des Jacobins, Clémenceau, le général de Gaulle, ainsi que tous les combattants morts pour la France, ont la douleur de constater le décès de la France malgré moult efforts pour la soutenir.

Né de père connu Clovis, tué par Sarkozy

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Les obsèques auront lieu aujourd'hui au Congrès et les députés enterreront la France en même temps qu'ils la tueront.

France 496-2008

05/02/2008

L'adoption du traité constitutionnel est illégitime et illégale

Je suis soufflé de la vitesse à laquelle les défenseurs du projet européen peuvent retourner leur veste et nous servir des arguments de mauvaise foi. Effectivement, le référendum n'est pas l'élément central constitutif de la démocratie, toutefois, c'est la première fois dans l'histoire qu'un traité ayant valeur de constitution (traité constitutionnel, c'est un peu un oxymore d'ailleurs) est entériné sans convention constitutionnelle, et que la représentation infirme la décision de ceux qu'elle est censée représenter.
C'est une question de droit, mais aussi de français: quand un document comporte plus de 500 fois le terme "constitution", on peut émettre l'hypothèse que ses rédacteurs ont voulu lui donner valeur constitutionnelle (c'état le cas du tce aussi, mais la mention de constitution n'apparaît pas dans les traités précédents). Le problème de droit: pour qu'une constitution soit légitime, il faut la réunion d'une convention constitutionnelle (des délégués commis par le peuple le "pouvoir constituant originaire") qui la rédige avant de la soumettre à ratification. Hors, il s'agit ici d'un traité rédigé par des représentants politiques (donc du droit international) dont la finalité porte sur la structure interne de l'état, c'est à dire pour remettre à un texte le pouvoir constitutionnel dérivé. En d'autres termes, on dote les européens d'un texte contraignant mais sans légitimité, car sans consentement express (par voie conventionnelle) comme le prévoit le constitutionnalisme moderne.

Pierre Carvin

Vous l'avez donc compris, ce texte est illégal et illégitime. Ce qui n'empêchera pas nos députés de l'avaliser. Leur trahison restera encore dans les mémoires quand leurs noms seront oubliés.

22:20 Publié dans Amis | Lien permanent | Commentaires (1)

04/02/2008

Sarkozy pour le référendum.

Il fut un temps où monsieur Sakozy attachait beaucoup d'importance au référendum. Il est vrai qu'à cette époque, il n'était que ministre et pas encore président.

"Si l'Europe reste la seule affaire des responsables politiques et économiques, sans devenir la grande affaire des peuples, reconnaissons que l'Europe sera, à plus ou moins brève échéance, vouée à l'échec.

Bien sûr, l'Europe doit être au service des peuples, chacun peut le comprendre. Mais l'Europe ne peut se construire sans les peuples, parce que l'Europe, c'est le partage consenti d'une souveraineté et la souveraineté, c'est le peuple. A chaque grande étape de l'intégration Européenne, il faut donc solliciter l'avis du peuple. Sinon, nous nous couperons du peuple.

Si nous croyons au projet Européen comme j'y crois, alors nous ne devons pas craindre la confrontation populaire.

Si nous n'expliquons pas, si nous ne convainquons pas, alors comment s'étonner du fossé qui risque de s'amplifier chaque jour davantage entre la communauté Européenne et la communauté nationale ?

Je le dis comme je le pense, simplement : je ne vois pas comment il serait possible de dire aux Français que la Constitution Européenne est un acte majeur et d'en tirer la conséquence qu'elle doit être adoptée entre parlementaires, sans que l'on prenne la peine de solliciter directement l'avis des Français."

Propos retrouvés par Les Manats du Roi

14:11 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3)