Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/01/2009

Conférence

Le Centre Lesdiguières

 

 

 

Logo lesdiguières.png


vous invite à la conférence de Monsieur l’Abbé



Jean-Paul TREZIERES

 

Chanoine de l’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre à Saint André

sur  Saint François de Sales


Un exemple de re-christianisation  de la société au début du XVIIe siècle



Dans sa longue histoire l’Eglise a connu de nombreuses crises ; l’Esprit a toujours suscité des saints pour relever le défi. Alors que Genève la cité dont il sera l’Evêque titulaire lui est interdite par les calvinistes, François de Sales se livre à un inventif et patient travail de reconquête ; il est en particulier connu pour avoir converti le connétable de Lesdiguières. Missionnaire, Docteur de l’Egljse, ce savoyard qui sera reconnu comme le saint patron des journalistes et écrivains, est d’abord un maître de vie spirituelle…


lundi 19 janvier 2009 à 20 h. à la salle paroissiale (1er étage) de l’Eglise Saint-Augustin 1 rue Dupleix, 38100 Grenoble
(au bout de l’avenue Jeanne d’Arc).

La conférence sera suivie d’un buffet convivial
(Participation aux frais)

15:52 Publié dans Amis | Lien permanent | Commentaires (0)

05/12/2008

Libérons Santos

Bonjour Je vous envoie la copie presque exacte de celle que j'ai fait parvenir à un député (non isérois) en faveur de la condamnation injuste d'un supporter français par la justice espagnole. Rien ne vous empêche de faire de même avec un autre député.

 

Bonjour monsieur (madame) x

Je vous demanderais si possible d'intervenir dans l'affaire Santos Mirasierra, supporter de l'Om qui vient d'être condamné à 3 ans et demi ferme par la justice espagnole pour "trouble à l'ordre public" alors qu'il s'est simplement interposé entre une femme et la Guardia civil qui la frappait. Devant le slience absolu de l'Elysée et du gouvernement, je sollicite un député. Je précise que Santos Mirasierra n'est absolument pas un hooligan et que ce sont les policiers espagnols qui ont chargé les supporters marseillais sous prétexte d'une banderole qui ne leur plaisait pas, banderole néanmoins acceptée dans tous les autres stades européens.

Je précise que je ne suis pas supporter de l'OM. Mais quand une injustice est commise contre un de nos ressortissants, nous nous devons de l'aider. Dans l'attente d'une réponse favorable de votre part, veuillez croire en me sentiments les meilleurs.

 

Pour plus d'infos

http://liberez-santos.over-blog.com/

20:35 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2)

21/11/2008

Merci l'Europe


Les pêcheurs vont devoir rembourser les aides accordées par la France entre 2004 et 2006
Plusieurs dizaines de milliers d'euros, voilà ce que Bruxelles demande aux patrons pêcheurs de rembourser. La commission européenne juge illégale les aides au gasoil que le gouvernement leur a accordé entre 2004 et 2006.


C'est un coup de massue que viennent de prendre sur les tête les pêcheurs. Le Fonds de prévention des aléas de la pêche (FPAP), communément appelé "fonds gazole" a été jugé illégal par la commission européenne. Ces aides avaient été versées aux pêcheurs par le gouvernement français entre 2004 et 2006 pour compenser la hausse du prix du gasoil.
Les entreprises de pêche doivent donc rembourser plusieurs dizaines de milliers d'euros. Pour certaines le montant peut atteindre 70.000 euros.

D'après le Télégramme de Brest, daté du 31 octobre 2008, le ministère de l'agriculture et de la pêche a indiqué que serait engagé " un processus de recouvrement des aides illégales et que celui-ci sera mené avec pragmatisme, au cas par cas, en tenant compte de la situation individuelle de chaque entreprise ".
Il est certain que si des solutions ne sont pas trouvées les patrons pêcheurs iront droit à la faillite.

Le 3 novembre 2008, Pierre-Georges Dachicourt, président du comité national des pêches, a estimé que la somme réclamée rapidement et intégralement par Bruxelles aux pêcheurs français avoisinait les 80 millions d'euros.

 

(source france 3 basse-Normandie)

 

 

01/11/2008

Le retour des Etats.....



Partie des Etats-Unis, la crise financière ne cesse de gonfler. Elle éclipse tous les autres sujets. La crise géorgienne, qui a fait, cet été, la une de l’actualité, est maintenant reléguée à l’arrière plan. Tout est suspendu aux cours des bourses à travers le monde.

Confrontés à une situation d’urgence, les Etats s’emploient à trouver les moyens pour restaurer la confiance et sortir de la crise. A ce jour, on est évidemment encore loin du compte.

Il est certes difficile de prévoir la suite des événements. Pourtant cette crise appelle déjà deux réflexions. Elle marque le grand retour des Etats et de l’Etat. Il est à la fois normal et nécessaire que les gouvernements se concertent pour arrêter les meilleures parades. Il n’empêche que, dans le cas de l’Union européenne, comme ailleurs, les Etats ont repris la commande. Les grandes décisions prises à ce jour l’ont été par les Etats, soit individuellement, soit par des groupes d’Etats agissant ensemble, alors que les institutions européennes sont brusquement marginalisées. A cela rien d’étonnant. En période de crise, les instincts de fond reprennent le dessus, les intérêts nationaux retrouvent leur véritable place qui est la première.

L’autre enseignement de la crise est qu’elle porte condamnation du libéralisme financier et économique. On ne pourra faire l’impasse sur ce débat. La dérégulation, fondement du système économique mondial, mais aussi du système européen, avait la valeur d’un dogme. Les événements des dernières semaines viennent de faire voler cet édifice en éclats. En contradiction avec les principes hier encore sacro-saints à Bruxelles, l’Etat réapparaît sur le devant de la scène et intervient massivement. La nationalisation des banques devient la seule parade aux risques de faillite en cascade. Quelle que soit l’issue de la crise, on ne pourra faire comme si rien ne s’était passé, retrouver ses bonnes habitudes d’avant. Le temps des remises en question est venu.

Editorial de Jean-Paul Bled ("Rassembler la France" - n° 26 - octobre 2008)

23:09 Publié dans Amis | Lien permanent | Commentaires (1)

09/10/2008

La crise vue par un syndicaliste américain

Le Monde


Pourquoi Pat Sweeney, le syndicaliste "protectionniste" du Michigan, va voter Obama

Orion (Michigan), envoyé spécial
Cette élection est "historique" pour lui, mais pas pour les motifs habituellement avancés. Pas parce qu'une femme – Hillary Clinton, pour qui il a voté lors des élections primaires démocrates – aurait pu devenir présidente; ni parce que le futur président pourrait être un Noir, le démocrate Barack Obama. Non, aux yeux de Pat Sweeney, cette élection est exceptionnelle car, pour la première fois depuis des décennies, il s'agit de savoir quel candidat saura "mettre du pain et de la viande sur la table". Et pour lui, sans hésiter, c'est Barack Obama.
Pat Sweeney est président de l'union locale 5960 de l'United Auto Workers, le syndicat des travailleurs américains de l'automobile, à Orion, dans le Michigan. Un moustachu de 51ans, aux yeux pétillants et au sourire charmeur. "Pat" est un "dur", proche de sa base, empli d'une rage à peine contenue. Cela fait bientôt trente ans, dit-il, que l'ouvrier américain paye les pots cassés : de la mondialisation, de la désindustrialisation des Etats-Unis, de la dérégulation, d'un pouvoir d'achat qui n'a cessé de se dégrader. Or "qui a bâti ce pays, sinon nous?" conclut-il. Ne lui dites pas qu'en France il ne déparerait pas à la CGT. L'idée d'être assimilé à des "communistes" le révulserait.
Car Pat Sweeney est d'abord un "patriote américain". Si cette élection est "historique", c'est parce que le moment est venu de "redonner la priorité à l'ouvrier américain. Nous sommes devenus un peuple de consommateurs de produits fabriqués par d'autres. Avec le dépérissement de l'industrie, la loyauté des citoyens a foutu le camp", soupire-t-il. Pas de fioritures, des mots simples, et droit au but : "Les gens n'achètent que des produits étrangers moins chers. Quand quelqu'un place un drapeau américain sur son véhicule japonais, j'en suis malade." Entré chez GM (Général Motors) en 1977, à 20ans, licencié en 1980, il y est revenu en 1984 pour ne plus en partir. A l'époque, son usine comptait 6000 salariés. Il en reste 2650.
Il a vécu de l'intérieur le déclin du fleuron de l'industrie lourde américaine : l'automobile du Michigan. Ses responsables sont tout désignés : d'abord les pouvoirs publics américains qui, en promouvant une mondialisation sauvage, ont "tué" l'industrie nationale; puis les pays en développement, qui imposent à l'Amérique une "concurrence déloyale". Ou qui s'installent chez elle, comme les Japonais dans l'automobile, dans les Etats du Sud, là "où les gens s'en remettent à Dieu et ne s'organisent pas pour se défendre".
Il l'admet : c'est le président Bill Clinton, un démocrate, qui a signé le premier grand accord de libre-échange, l'Alena (avec le Mexique et le Canada), qui "n'a bénéficié qu'aux Mexicains". Or après l'Alena, c'est George Bush, cette fois, qui a multiplié les accords commerciaux, avec la Chine, la Colombie, d'autres encore. Honte à l'homme qui a ouvert le pays à tous les vents. A celui qui a "dérégulé massivement".
Que faire? D'abord, "un effort majeur pour remettre l'industrie au cœur de notre système économique". Comment? "En édictant des règles dures de protection contre les importations. Si l'on impose à la Chine et au Mexique le droit des salariés à s'organiser et une qualité de produits équivalente aux nôtres, à la fin, cela profitera à leurs salariés surexploités. Je suis pour une mondialisation où le travailleur du tiers-monde accède à mon niveau de vie, pas celle où mon niveau est progressivement rabaissé au sien." Pour s'en sortir, poursuit "Pat", il faut revoir les accords commerciaux signés par Washington et les rendre "équitables".
Avec moins de virulence, c'est ce que le candidat Obama disait lors des élections primaires. Depuis, on ne l'entend presque plus sur ce thème. Pat Sweeney est-il inquiet? Il pense que Barack Obama a tort, qu'il aurait intérêt à reprendre ce credo, "parce qu'ici, chez les ouvriers du Michigan, le protectionnisme est une idée qui progresse beaucoup". Il ajoute qu'Obama a eu tort, aussi, d'apparaître avec George Bush à la Maison Blanche pour soutenir un plan de sauvetage financier "qui ne profite qu'aux banquiers".
Sa véritable inquiétude est ailleurs. Les militants du syndicat n'auront "pas de problème à voter pour un Noir, mais, dit-il, chez les salariés blancs des PME et du petit commerce, j'en connais trop, à mon goût, qui s'abstiendront". Alors, même s'il aurait volontiers voté pour un Ron Paul (ex-candidat républicain, libertarien et isolationniste), même s'il aurait préféré un autre démocrate, même si "un Noir progressiste, dans le coin, ça rend la victoire plus difficile", il votera Obama. Le "ticket" républicain McCain-Palin, ce serait "la catastrophe pour les travailleurs", conclut-il.


Sylvain Cypel

14:14 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)