06/02/2009
Conférence
Le Centre Lesdiguières
vous invite à une conférence sur
Economie apatride et misère sociale par
Olivier PERCEVAL
Président du Centre Royaliste d’Action Française
Comme elles sont loin derrière nous les années 70 et les trente « glorieuses » !
Après les crises pétrolières, les redéploiements industriels et les effets de la mondialisation dont l’Europe de Maastricht et de Schengen
n’est qu’un avatar, la pauvreté, après avoir marqué un net recul, ne fait que gagner à nouveau du terrain.
Crise dites-vous? Peut-être, mais une crise n'est-elle pas révélatrice d'une pathologie rampante dont les origines sont bien plus anciennes?
lundi 16 février 2009 à 20 h. à la salle paroissiale (1er étage) de l’Eglise Saint-Augustin 1 rue Dupleix,
38100 Grenoble (au bout de l’avenue Jeanne d’Arc).
La conférence sera suivie d’un buffet convivial (Participation aux frais)
15:28 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
30/01/2009
Cela ne va pas êre rose
Le FMI réduit drastiquement ses prévisions de croissance La Tribune.fr - 28/01/2009 Le Fonds monétaire international (FMI) vient d'annoncer, ce mercredi, que la croissance mondiale, cette année, ne devrait pas dépasser 0,5%, avant de remonter à 3% en 2010. C'était attendu, c'est confirmé. Le Fonds monétaire international (FMI) a revu en forte baisse ce mercredi sa prévision pour la croissance mondiale, qui ne devrait pas dépasser 0,5% cette année, sous l'effet d'une forte contraction de 2% du produit intérieur brut (PIB) des pays développés.
"La croissance de l'économie mondiale devrait tomber à 0,5% en 2009, taux le plus faible depuis la Seconde Guerre mondiale. Malgré les actions de grande ampleur engagées par les pouvoirs publics, les tensions demeurent aiguës sur les marchés financiers et brident l'économie réelle", a affirmé l'institution en préambule de ses "Perspectives de l'économie mondiale". En novembre, le FMI prévoyait encore 2,2% de croissance mondiale en 2009. L'évolution du PIB a été revue en nette baisse pour toutes les grandes économies. Parmi les pays développés, les Etats-Unis seraient le pays qui résisterait le mieux à la crise, avec un PIB en recul de 1,6% (après une hausse de 1,1% en 2008).
La zone euro serait plus durement touchée, avec une contraction de 2% (après +1% en 2008), bien plus marquée que celle de 0,5% anticipée jusqu'ici. Pour la France, le recul serait de 1,9% (après +0,8% en 2008), contre une baisse de 0,5% prévue en novembre. L'Italie connaîtrait trois années consécutives de recul du PIB entre 2008 et 2010, avec un pic cette année (-2,1%). Pour la première économie de la zone, l'Allemagne, les prévisions avaient déjà été publiées six jours plus tôt, avec un recul de 2,5% en 2009 (après +1,3% en 2008).
Le Japon devrait voir son PIB reculer de 2,6%, au lieu du petit fléchissement de 0,2% attendu jusqu'ici. La deuxième économie mondiale serait ainsi en récession pour la deuxième année consécutive, après une baisse de 0,3% en 2008. Le FMI s'alarme dans son rapport que "les risques de déflation augmentent dans plusieurs pays avancés", même si dans une note de recherche, il estime que "le résultat le plus probable est qu'une déflation durable sera évitée, comme ce fut le cas en 2002-2003".
Enfin, l'institution multilatérale s'inquiète une nouvelle fois de l'état de la finance mondiale, et souligne que "la reconnaissance des pertes et la restructuration des créances douteuses ne sont pas achevées". Le Fonds a notamment revu à la hausse son estimation du coût de la crise bancaire aux Etats-Unis, qui devrait affecter les institutions financières mondiales à hauteur de 2.200 milliards de dollars, contre 1.400 milliards estimés en octobre.
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05/12/2008
Libérons Santos
Bonjour Je vous envoie la copie presque exacte de celle que j'ai fait parvenir à un député (non isérois) en faveur de la condamnation injuste d'un supporter français par la justice espagnole. Rien ne vous empêche de faire de même avec un autre député.
Bonjour monsieur (madame) x
Je vous demanderais si possible d'intervenir dans l'affaire Santos Mirasierra, supporter de l'Om qui vient d'être condamné à 3 ans et demi ferme par la justice espagnole pour "trouble à l'ordre public" alors qu'il s'est simplement interposé entre une femme et la Guardia civil qui la frappait. Devant le slience absolu de l'Elysée et du gouvernement, je sollicite un député. Je précise que Santos Mirasierra n'est absolument pas un hooligan et que ce sont les policiers espagnols qui ont chargé les supporters marseillais sous prétexte d'une banderole qui ne leur plaisait pas, banderole néanmoins acceptée dans tous les autres stades européens.
Je précise que je ne suis pas supporter de l'OM. Mais quand une injustice est commise contre un de nos ressortissants, nous nous devons de l'aider. Dans l'attente d'une réponse favorable de votre part, veuillez croire en me sentiments les meilleurs.
Pour plus d'infos
http://liberez-santos.over-blog.com/
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09/10/2008
La crise vue par un syndicaliste américain
Le Monde
Pourquoi Pat Sweeney, le syndicaliste "protectionniste" du Michigan, va voter Obama
Orion (Michigan), envoyé spécial
Cette élection est "historique" pour lui, mais pas pour les motifs habituellement avancés. Pas parce qu'une femme – Hillary Clinton, pour qui il a voté lors des élections primaires démocrates – aurait pu devenir présidente; ni parce que le futur président pourrait être un Noir, le démocrate Barack Obama. Non, aux yeux de Pat Sweeney, cette élection est exceptionnelle car, pour la première fois depuis des décennies, il s'agit de savoir quel candidat saura "mettre du pain et de la viande sur la table". Et pour lui, sans hésiter, c'est Barack Obama.
Pat Sweeney est président de l'union locale 5960 de l'United Auto Workers, le syndicat des travailleurs américains de l'automobile, à Orion, dans le Michigan. Un moustachu de 51ans, aux yeux pétillants et au sourire charmeur. "Pat" est un "dur", proche de sa base, empli d'une rage à peine contenue. Cela fait bientôt trente ans, dit-il, que l'ouvrier américain paye les pots cassés : de la mondialisation, de la désindustrialisation des Etats-Unis, de la dérégulation, d'un pouvoir d'achat qui n'a cessé de se dégrader. Or "qui a bâti ce pays, sinon nous?" conclut-il. Ne lui dites pas qu'en France il ne déparerait pas à la CGT. L'idée d'être assimilé à des "communistes" le révulserait.
Car Pat Sweeney est d'abord un "patriote américain". Si cette élection est "historique", c'est parce que le moment est venu de "redonner la priorité à l'ouvrier américain. Nous sommes devenus un peuple de consommateurs de produits fabriqués par d'autres. Avec le dépérissement de l'industrie, la loyauté des citoyens a foutu le camp", soupire-t-il. Pas de fioritures, des mots simples, et droit au but : "Les gens n'achètent que des produits étrangers moins chers. Quand quelqu'un place un drapeau américain sur son véhicule japonais, j'en suis malade." Entré chez GM (Général Motors) en 1977, à 20ans, licencié en 1980, il y est revenu en 1984 pour ne plus en partir. A l'époque, son usine comptait 6000 salariés. Il en reste 2650.
Il a vécu de l'intérieur le déclin du fleuron de l'industrie lourde américaine : l'automobile du Michigan. Ses responsables sont tout désignés : d'abord les pouvoirs publics américains qui, en promouvant une mondialisation sauvage, ont "tué" l'industrie nationale; puis les pays en développement, qui imposent à l'Amérique une "concurrence déloyale". Ou qui s'installent chez elle, comme les Japonais dans l'automobile, dans les Etats du Sud, là "où les gens s'en remettent à Dieu et ne s'organisent pas pour se défendre".
Il l'admet : c'est le président Bill Clinton, un démocrate, qui a signé le premier grand accord de libre-échange, l'Alena (avec le Mexique et le Canada), qui "n'a bénéficié qu'aux Mexicains". Or après l'Alena, c'est George Bush, cette fois, qui a multiplié les accords commerciaux, avec la Chine, la Colombie, d'autres encore. Honte à l'homme qui a ouvert le pays à tous les vents. A celui qui a "dérégulé massivement".
Que faire? D'abord, "un effort majeur pour remettre l'industrie au cœur de notre système économique". Comment? "En édictant des règles dures de protection contre les importations. Si l'on impose à la Chine et au Mexique le droit des salariés à s'organiser et une qualité de produits équivalente aux nôtres, à la fin, cela profitera à leurs salariés surexploités. Je suis pour une mondialisation où le travailleur du tiers-monde accède à mon niveau de vie, pas celle où mon niveau est progressivement rabaissé au sien." Pour s'en sortir, poursuit "Pat", il faut revoir les accords commerciaux signés par Washington et les rendre "équitables".
Avec moins de virulence, c'est ce que le candidat Obama disait lors des élections primaires. Depuis, on ne l'entend presque plus sur ce thème. Pat Sweeney est-il inquiet? Il pense que Barack Obama a tort, qu'il aurait intérêt à reprendre ce credo, "parce qu'ici, chez les ouvriers du Michigan, le protectionnisme est une idée qui progresse beaucoup". Il ajoute qu'Obama a eu tort, aussi, d'apparaître avec George Bush à la Maison Blanche pour soutenir un plan de sauvetage financier "qui ne profite qu'aux banquiers".
Sa véritable inquiétude est ailleurs. Les militants du syndicat n'auront "pas de problème à voter pour un Noir, mais, dit-il, chez les salariés blancs des PME et du petit commerce, j'en connais trop, à mon goût, qui s'abstiendront". Alors, même s'il aurait volontiers voté pour un Ron Paul (ex-candidat républicain, libertarien et isolationniste), même s'il aurait préféré un autre démocrate, même si "un Noir progressiste, dans le coin, ça rend la victoire plus difficile", il votera Obama. Le "ticket" républicain McCain-Palin, ce serait "la catastrophe pour les travailleurs", conclut-il.
Sylvain Cypel
14:14 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
07/10/2008
Il n'y a pas de bien commun européen
Europe désunie à l’Elysée 4 oct.
En désaccord, la France et l’Allemagne se retrouvent samedi lors du sommet du «G4».
ANTOINE GUIRAL et JEAN QUATREMER (à Bruxelles, UE) (Libération)
L’Europe, l’Amérique, le monde. Pour «refonder le capitalisme» - son grand dessein annoncé à Toulon la semaine dernière -, Nicolas Sarkozy a arrêté son agenda politique. Première étape ce samedi après-midi à l’Elysée, le Président va tenter de démontrer que l’Union avance unie et est à l’avant-garde pour «changer le système».
Aux vues des crocs-en-jambe et divisions affichés ces derniers jours, c’est loin d’être gagné. Mais Sarkozy est persuadé qu’il y a un vrai coup à jouer pour les Européens s’ils parviennent à afficher un front commun. Le timing et le contexte politique sont favorables : les Etats-Unis sont en pleine campagne électorale et seront durablement affaiblis (économiquement et politiquement) par cette crise dont ils sont à l’origine. Le chef de l’Etat veut donc occuper l’espace et affirmer le poids politique de l’Europe, comme il estime l’avoir fait à travers la crise géorgienne. S’il parvient à persuader ses 26 partenaires européens, lors du sommet de Bruxelles des 15 et 16 octobre, d’arrêter des propositions communes sur la crise financière et la manière de mieux réguler le capitalisme, il se fera fort de les incarner lors du G8 (qu’il a appelé de ses vœux) qui pourrait être consacré, fin novembre, aux désordres de l’économie planétaire. Et, espère-t-il, de forcer la main à la nouvelle administration américaine. Dans l’agenda sarkozyste, la fin de cette séquence est heureuse : le G8 consacré à la crise se transforme en sorte de Bretton Woods du nouveau capitalisme et consacre au plan international les propositions (régulation, moralisation…) portées par la France, via l’UE.
«Panique». Mais, on n’en est vraiment pas là. L’épisode du «fonds de secours européen» doté de 300 milliards d’euros, qui «s’est évaporé avant même d’avoir été proposé», selon l’expression d’un diplomate européen, a montré que Berlin et Paris n’étaient pas sur la même longueur d’onde : «Il faut faire attention aux effets d’annonce que l’on ne peut pas honorer car cela ajoutera la panique à la panique.» D’où la sortie préventive de Berlin qui a voulu tuer dans l’œuf toute idée d’un plan Paulson à la sauce européenne. Outre-Rhin, on se méfie comme de la peste de tout ce qui pourrait contraindre un jour les Allemands à payer pour les banques des autres. «Si vous mettez au centre d’une pièce un sac d’or, tout le monde va trouver une raison pour piocher dedans», ironise un diplomate. De même, on ne voit pas très bien en Allemagne qu’elle serait la valeur ajoutée d’une action européenne. «Chaque pays a ses particularités, il est difficile d’agir au niveau européen : la France ne connaît rien aux banques allemandes comme nous ne connaissons rien aux spécificités de Fortis et de Dexia, explique un diplomate allemand. Il vaut mieux que chacun adapte sa réaction au cas par cas en fonction des réalités de terrain.» En revanche, «informer, coordonner, cela est nécessaire. Mais pas plus».
Intégration. Une analyse partagée par Londres et le président de l’Eurogroupe, le Premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker. «Si on arrive à sortir de la réunion de samedi avec un message d’unité face à la crise, ce sera parfait», dit-on au grand-duché. «Il faut que nous envoyions un signal de confiance pour les marchés et les citoyens puisque cette crise est avant tout une crise de confiance.»
L’Elysée, qui estime aussi qu’il faut «rassurer, conjurer la panique», aimerait que le «G4» (les quatre pays européens du G8) aille plus loin et affirme son soutien inconditionnel à toutes les banques européennes, ce qui fait tiquer au Luxembourg et en Allemagne, car on ne veut pas que les établissements soient exonérés par avance de leurs fautes. Le «cas par cas» doit être du «cas par cas». Paris estime que l’on ne peut pas se permettre un «Lehman Brother» européen (du nom de la banque américaine que l’administration Bush a refusé de sauver de la faillite), car cela risquerait de déclencher une réaction en chaîne.
Bref, le message d’unité ne s’annonce pas simple à rédiger. Comme l’a fait remarquer, jeudi, le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, les «structures politiques de l’Europe» ne lui permettent pas d’envisager un plan Paulson. Car l’UE n’est pas une fédération : elle a certes une monnaie unique, mais un budget qui ne dépasse pas 1,2 % du PIB communautaire. Avant de songer à «refonder le capitalisme», il faudrait d’abord relancer l’intégration communautaire, bloquée pour cause de «non» irlandais et que l’Union montre qu’elle est capable de se doter d’une vraie réglementation des marchés financiers, ce qu’elle n’a pu faire jusqu’à présent.
17:11 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2)