12/02/2008
La faiblesse de la construction européenne.
Une grosse daube se constitue à Bruxelles dont la puanteur nous étouffe déjà, rien à voir avec l'Empire romain, ni même avec l'Empire américain.
Une espèce de marché à ciel ouvert ou chaque parasite de la planète viendra se servir avant que l'ensemble ne s'écroule et que les territoires occupés par des peuples acculturés et/ou exogènes ne soient pris par les plus forts. Probablement un partage à trois: une avance à l'Est de la Russie qui reconstituera ses marches (ce n'est pas le plus grave), une partie par les USA qui n'entendent à aucun prix perdre pied en Europe occidentale et une partie du Sud par les peuples du Maghreb qui s'imaginent toujours que c'est mieux ailleurs alors qu'ils vivent dans un Eden potentiel.
Et les lobbies extérieurs sont diablement actifs à Bruxelles, ce qui pour quelqu'un qui a une culture basée sur l'Etat nation semble très étrange. Y-a-t-il des lobbies européens au Sénat américain? ou au je ne sais quoi chinois? J'en doute.
Or l'Europe c'est tout l'inverse de l'idée de puissance: on délègue la production aux quatre coins du monde et on s'en remet pour notre défense à un parrain qui n'a aucun intérêt à ce que nous devenions une puissance.
Donc l'Europe n'est pas une puissance économique, au mieux une puissance marchande et encore on pourrait en discuter, pas une puissance militaire et pas du tout une puissance démographique. Tout cela avec des masses amorphes qui vont se sentir de moins en moins concernées par l'avenir du "machin".
Paul-Emic
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11/02/2008
La constitution : ils s'en foutent comme de l'an 40!
Une bonne note de mr Zorglub.
L'expression "s'en foutre comme de l'an quarante" ne vient pas de la deuxième guerre mondiale, pourtant l'an de disgrâce 1940 l'illustre très bien.
Voyant la défaite arriver et ne voulant pas assumer leurs responsabilités, ne voulant pas élire un gouvernement qui signerait la reddition, les députés se sont démis de leur souveraineté et l'ont remise toute entière au général Pétain.
Or le fait est que la chambre avait reçu sa souveraineté du peuple et ne pouvait en aucun cas s'en démettre pour la donner à quelqu'un d'autre. C'est pourtant ce que les députés ont fait en 40 et c'est ce qu'ils font aujourd'hui.
C'est ce qui a permis, plus tard, à De Gaulle de déclarer que le gouvernement de Vichy était illégitime et de refuser toute part de responsabilité à la France dans les exactions commises par "l'Etat Français"
Sous l'ancien régime, le Roy recevait sa souveraineté de Dieu et ne pouvait en aucun cas abandonner sa charge. Il mourrait Roy.
De même pour le Pape : si malade fut-il, il ne pouvait "démissionner".
Sous le régime actuel la souveraineté est confié par le peuple au Président de la République et au Parlement. S'ils veulent démissionner, il le peuvent, mais il ne peuvent pas passer à une tierce partie leur légitimité.
Le principe est simple, il est pourtant primordial et fondamental!
Mais là on fait encore plus fort qu'en 40! On trahit la nation en offrant la souveraineté du peuple de France à Bruxelles et on trahit une seconde fois en allant contre la volonté populaire qui ne voulait pas de la constitution européenne.
Se basant sur la jurisprudence gaullienne, on peut donc dire que maintenant le pouvoir est illégal et illégitime.
Ah! Nos élus, la souveraineté, la constitution il s'en fiche comme de l'an 40 et on l'aura notre Europe métastasique et avec la Turquie en supplément gratuit.
Petite note : En fait si 40 a une certaine note biblique : âge canonique (si!), pluie de 40 jours pour le déluge et 40 ans d'errance dans le désert du Sinai, ce serait une déformation du mot "Alcoran" - le Coran.
Xyzorglub
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09/02/2008
L'Europe mérite la vérité.
Le prince Jean, duc de Vendôme, prend position sur le traité de Lisbonne.
Plutôt que d'envoyer des vœux abstraits, le prince Jean vient de publier un texte prenant fermement position sur le traité européen de Lisbonne, démontrant une fois de plus qu'il est un prince français, soucieux de l'avenir du peuple français.
Texte publié sur le site de l'association GENS DE FRANCE
Tribune du Prince
Par Jean d’Orléans, Duc de Vendôme
L’Europe qui nous est proposée correspond-elle aux vœux des Français et des peuples européens ? Répond-elle, dans son projet, aux aspirations d’une jeunesse en quête de sens ? J’ai beaucoup voyagé, depuis dix ans, en France comme en Europe. Pas comme un homme politique qui brigue un mandat, mais comme un citoyen attentif à la vie de ses compatriotes et soucieux du destin de la France et de ce continent. J’ai pris le temps d’écouter et je sais – parce que nous en avons parlé ensemble – que beaucoup de Français ne comprennent pas où l’on veut les conduire. Cette incompréhension crée de l’inquiétude dans le pays et du désarroi dans la jeunesse. La France ne s’ennuie pas, elle s’inquiète.
Les Français ont tenté de le dire, quand on le leur a permis. En 2005, ils ont refusé, par référendum, le traité constitutionnel qui leur était soumis. Cette fois, ils ne pourront pas se prononcer sur un texte qui reprend pourtant l’essentiel des dispositions qu’ils avaient rejetées. Le traité de Lisbonne prévoit la désignation d’un président de l’Union européenne et celle d’un vice-président chargé des Affaires étrangères. Il étend les compétences de l’Union dans de nombreux domaines, au détriment de celles des États. Il assure la prééminence du droit européen sur les droits des pays. Il confirme l’extension de la règle de la majorité qualifiée. On nous présente un projet politique qui se résume à de l’ingénierie administrative. Même si les références à l’hymne et au drapeau européens ont été gommées dans cette nouvelle version, et bien que le mot n’y figure plus, il s’agit pourtant d’une Constitution, qui s’appliquera au peuple français sans qu’on l’ait consulté – comme souvent, s’agissant de l’Europe. Mais comment rendre espoir aux Français si l’on se défie d’eux ? Comment rendre à la France son rang dans le monde si l’on contraint sa souveraineté par un traité tatillon ? Comment rendre confiance aux jeunes Européens si l’on bâtit une Europe sans âme, dans le mépris de son patrimoine spirituel ?
J’ai 42 ans. J’en avais 13 quand Jean-Paul II est devenu pape. J’appartiens à la génération de ces jeunes qui ont vécu au rythme de ce pape des temps modernes. Nous l’avons vu précipiter la chute de l’Union soviétique, par la force de ses paroles et de son action. Cet empire, que l’on croyait inébranlable, était construit sur une utopie. La bureaucratie qui le gouvernait méprisait les exigences humaines et spirituelles. Elle promettait aux hommes un bonheur matériel qui ne remplacera jamais leurs aspirations profondes. Elle les contraignait à l’adoration d’idoles, qu’ils ont déboulonnées dès qu’ils l’ont pu. L’Union soviétique était fondée sur un mensonge, au moins par omission des racines culturelles des peuples qu’elle a voulu soumettre à ses lois.
Parce que je suis attaché à l’Europe, comme la majorité des jeunes et des gens de ma génération, je souhaite qu’elle soit préservée de cette périlleuse présomption. L’Union ignore trop souvent la culture et les richesses des pays qu’elle veut rassembler. Bien qu’elle ne soit responsable devant personne, la Cour de justice impose aux États sa jurisprudence. Le droit européen consacre le pouvoir d’une technocratie qui veut régler la vie des peuples dans ses moindres détails. Or, le pape actuel, Benoît XVI, l’a rappelé l’an dernier avec force : « On ne peut pas penser construire une vraie maison commune en négligeant l’identité propre des peuples de notre continent ». Et cette identité est « constituée de valeurs que le christianisme a aidé à forger ».
Cette évidence historique n’a pas convaincu les rédacteurs de la charte des droits fondamentaux, annexée au traité. Nulle référence, dans ce texte, aux racines chrétiennes de notre Europe, bien que l’Union se dise « consciente de son patrimoine spirituel et moral » : la formule est assez vague pour autoriser toutes les interprétations. Il suffit, d’ailleurs, de la lire pour le comprendre : l’inspiration de cette charte est foncièrement individualiste. Elle dissout les solidarités et les communautés naturelles, comme le traité soumis au Parlement français dissout les nations européennes. Croit-on vraiment que ce soit ce que souhaitent les jeunes Européens ? Si nous voulons qu’elle résiste aux tempêtes, il nous faudra fonder l’Europe sur quelque chose de plus solide. Non sur l’utopie, mais sur la Vérité.
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05/02/2008
L'adoption du traité constitutionnel est illégitime et illégale
Je suis soufflé de la vitesse à laquelle les défenseurs du projet européen peuvent retourner leur veste et nous servir des arguments de mauvaise foi. Effectivement, le référendum n'est pas l'élément central constitutif de la démocratie, toutefois, c'est la première fois dans l'histoire qu'un traité ayant valeur de constitution (traité constitutionnel, c'est un peu un oxymore d'ailleurs) est entériné sans convention constitutionnelle, et que la représentation infirme la décision de ceux qu'elle est censée représenter.
C'est une question de droit, mais aussi de français: quand un document comporte plus de 500 fois le terme "constitution", on peut émettre l'hypothèse que ses rédacteurs ont voulu lui donner valeur constitutionnelle (c'état le cas du tce aussi, mais la mention de constitution n'apparaît pas dans les traités précédents). Le problème de droit: pour qu'une constitution soit légitime, il faut la réunion d'une convention constitutionnelle (des délégués commis par le peuple le "pouvoir constituant originaire") qui la rédige avant de la soumettre à ratification. Hors, il s'agit ici d'un traité rédigé par des représentants politiques (donc du droit international) dont la finalité porte sur la structure interne de l'état, c'est à dire pour remettre à un texte le pouvoir constitutionnel dérivé. En d'autres termes, on dote les européens d'un texte contraignant mais sans légitimité, car sans consentement express (par voie conventionnelle) comme le prévoit le constitutionnalisme moderne.
Pierre Carvin
Vous l'avez donc compris, ce texte est illégal et illégitime. Ce qui n'empêchera pas nos députés de l'avaliser. Leur trahison restera encore dans les mémoires quand leurs noms seront oubliés.
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26/01/2008
140 justes
140 députés pour le référendum : mieux que «les 80»
Ils ont été 140 députés à soutenir la proposition communiste d'un référendum sur le traité de Lisbonne. 140 contre 176. C'est dire que ces 140 ont fait mieux que «les 80», qui, le 10 juillet 1940, ont refusé de voter les pleins pouvoirs à Pétain. Ils ont sauvé l'honneur de la démocratie et, soit dit en passant, l'honneur de la gauche. Gloire à ses braves !
Si les principaux dirigeants du PS ne s'étaient pas résignés à l'adoption parlementaire du traité de Lisbonne, il eut été possible d'imposer le référendum et d'infliger un désaveu mérité à Nicolas Sarkozy. Ne voit-on pas en effet Mme Merkel se déclarer très sceptique quant à une réunion, cet été, des pays de l'euroland à propos de l'euro ? Ces réticences allemandes mettent d'autant plus en valeur la faute commise par le président de la République en ne s'appuyant pas sur le Non français du 29 mai 205 pour renégocier la politique monétaire européenne.
Mercredi 16 Janvier 2008
Jean-Pierre Chevènement
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