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06/07/2007

Félicitations

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Incisif adresse ses plus chaleureuses félicitations à Marion Bartoli pour sa merveilleuse qualification en finale de Wimbledon. En battant la numéro un mondiale Justine Hénin, après avoir éliminé entre autres la serbe Jelena Jankovic 3ème joueuse mondiale, Marion a montré qu'elle faisait partie désormais des meilleures joueuses du monde. Puisse-t'elle faire comme Amélie Mauresmo l'an dernier et porter encore plus haut les couleurs de la France.

Incisif


Ps: Une heure après cette note, ajoutons Richard Gasquet qui lui se qualifie pour la demi-finale où il rencontrera Roger Federer numéro un mondial.

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05/07/2007

Sortir de L'euro partie 2

Aujourd'hui, réponse à la question "Le franc ne peut pas lutter avec le dollar, alors que l'euro le peut. N'est-il donc pas dangereux de quitter la zone euro?" Cette interrogation pose en filigrane la question de la puissance. Elle part du présupposé que plus une monnaie est attachée à un territoire vaste et peuplé, plus elle est forte au niveau international. Il faut rassurer les personnes inquiètes à ce sujet. Ce raisonnement n'a en effet aucun sens en matière monétaire. Pourquoi? Tout d'abord parce que la force d'une monnaie ne réside pas dans la taille du pays où elle a cours légal. Elle se juge bien plus à sa capacité ou non à servir les intérêts économiques de ce pays. Pour savoir si c'est le cas, il est inutile de regarder la taille du pays, mais il faut s'intéresser à sa valeur et aux taux d'intérêt qui lui sont liés. Ainsi, le franc suisse est attaché à un petit pays mais il répond beaucoup mieux aux intérêts de la Suisse que l'euro ne le fait pour la zone euro et pour la France. Il n'est en effet par essence pas possible d'adapter finement la valeur de la monnaie unique aux intérêts de chacun des pays qui l'ont adoptée. Il y aura toujours des perdants et des gagnants. Force est de constater que depuis des années, la France est du côté des perdants, souffrant d'un euro surévalué et de taux d'intérêt trop souvent revus à la hausse. Elle n'est cependant pas en mesure de faire valoir ses intérêts auprès d'une Banque Centrale de Francfort jalouse de son indépendance absolue. Pour cette raison, un franc bien piloté est bien plus profitable pour la France qu'un euro mal géré, quelle que puisse être la différence de poids entre les deux monnaies. Il faut par ailleurs bien avoir en tête que l'euro ne s'est jamais imposé comme une grande monnaie internationale comparable au dollar, contrairement à ce que ses partisans nous avaient promis. Au niveau des transactions internationales, la monnaie unique représente en effet moins que la somme des anciennes monnaies nationales. Il n'y a donc pas eu création de valeurs avec l'euro, mais plutôt destruction. L'argument de la grande monnaie synonyme de puissance, opposé au retour du franc n'a donc aucun fondement. Merci de nous aider à le dénoncer. Source http://sortirdeleuro.over-blog.com/

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03/07/2007

Sortir de L’Euro

SORTIR DE L'EURO entame la rédaction d'une série de fiches qui visent à répondre aux questions les plus fréquemment posées sur l'éventualité d'un abandon de la monnaie unique. 
Aujourd'hui, réponse à la question "Si la France quitte l'euro, ne risque-t-elle pas d'être complètement isolée en Europe ?" Cette interrogation, entretenue par les médias et les partisans de la monnaie unique, est légitime. Beaucoup en effet ont bien compris les méfaits de l'euro, mais n'osent pas tirer jusqu'au bout les conclusions de leur réflexion, de crainte d'un isolement dévastateur de notre pays en Europe.
Il faut les rassurer.
Pour quelles raisons ?
D'abord parce que l'union européeenne sans la France n'existe pas et ne peut pas exister. La France est en effet le 2ème pays le plus peuplé du continent (et le premier dans 25 ans), elle est aussi le plus étendu et elle occupe une place absolument centrale dans la géographie européenne. D'un strict point de vue monétaire, la part pondérée du franc dans l'euro s'élève à 25%. La sortie de la France de la zone euro ne se traduirait donc pas par autre chose qu'une disparition pure et simple de cette zone. Les économistes en sont bien conscients, et tout dirigeant politique de bonne foi ne peut que l'admettre.
Par ailleurs, une sortie de la France de l'euro ne se ferait pas d'un coup, du jour au lendemain, à la surprise générale. Elle aura nécessairement été précédée d'une phase de plusieurs mois de discussions et de négociations, qui aura permis l'anticipation par l'ensemble des acteurs européens d'une possibilité que la France abandonne la monnaie unique. En économie, l'anticipation est fondamentale. Un événement anticipé n'en est plus un. Il n'y a donc pas à craindre une réaction brutale et imprévue des marchés par exemple.
Il faut également bien se rendre compte que les pays de l'Union européenne qui n'ont pas fait le choix de l'euro ne sont en rien isolés. Outre le fait que leurs économies se portent mieux que les nôtres, le Royaume-Uni, le Danemark ou la Suède obtiennent très souvent gain de cause à Bruxelles et ne sont pas considérés comme des parias. C'est mentir ou méconnaître profondément le fonctionnement de l'Europe que d'affirmer le contraire.
Enfin, une sortie programmée de la France de l'euro libérerait très vraisemblablement d'autres pays qui eux-aussi ont intérêt et souhaiteraient abandonner la monnaie unique. Une France annonçant sa volonté de retrouver une monnaie nationale verrait très certainement des pays comme l'Italie ou même l'Allemagne lui emboîter le pas. Il ne faut pas croire que seul notre pays a des problèmes avec l'euro. Le débat est même souvent plus libre et plus avancé ailleurs, notamment dans les deux pays cités précédemment.
Pour toutes ces raisons, il n'y a donc pas lieu de craindre l'apocalypse en cas d'abandon de la monnaie européenne...Un choix politique assumé et clair vaut de toute façon toujours mieux qu'une crise subie et provoquée par l'incapacité de prendre les décisions qui s'imposent en temps et en heure.


Source : http://sortirdeleuro.over-blog.com/

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02/07/2007

Euro fort, croissance faible

Le 7 décembre dernier, pour la sixième fois en moins d'un an, la Banque Centrale Européenne (BCE) a révisé à la hausse son principal taux d'intérêt directeur, le faisant passer de 2%, en janvier dernier à 3,5% en cette fin d'année 2006. Cette décision, qui en annonce d'autres, si l'on se fie aux déclarations de Jean-Claude Trichet, le président de cette institution Francfortoise, favorise l'ascension de l'euro par rapport aux autres monnaies avec lesquelles la France commerce. La pénalisation de notre tissu économique est donc triple. Premièrement, nos exportateurs vont éprouver de grandes difficultés pour conquérir de nouveaux marchés, l'euro, leur monnaie de production étant trop chère par rapport aux marchés extérieurs. Deuxièmement, les entreprises françaises en général vont supporter une plus forte pression des importateurs qui pourront commercialiser les produits étrangers à un prix plus faible du fait de la moindre valeur de leur devise. Troisièmement, l'ensemble des emprunteurs, ménages, entreprises ou administrations vont devoir rembourser davantages de frais financiers du fait de la hausse des taux d'intérêts directeurs (les taux variables sur les emprunts en cours sont déjà repartis à la hausse et les futurs emprunts seront plus chers).

Pourquoi la BCE a-t-elle pris une décision aussi négative pour notre croissance, alors que lorsque les taux d'intérêts étaient encore très bas, elle se portait particulièrement bien (la progression de notre PIB était jusqu'en juin dernier supérieur à la moyenne de la zone euro, depuis nous sommes pratiquement la lanterne rouge de cette zone qui n'est pourtant pas réputée pour son dynamisme compte tenu de ses nombreux handicaps dont les critères de la monnaie unique sont responsables) ? La principale explication provient du caractère européen de la décision de la BCE ! Pouvons nous attendre une autre décision d'une organisation qui a la vocation "d'avaler" tout le continent en commençant par la Slovénie le premier janvier prochain ? Lorsque madame Royal, ou monssieur Sarkosy dénoncent la force de l'euro ils cherchent simplement a créer un bouc-émissaire de leurs propres incapacités à résoudre les problèmes de la France lorsqu'ils se succèdent dans les différents gouvernements de la France depuis plus de trois décennies. Non seulement la Banque Centrale Européenne a pour ambition d'affirmer la présence d'un euro fort sur la scéne mondiale mais en plus elle raisonne à une échelle ... européenne ! N'en déplaise aux candidats qui pensent que les attaques contre l'institution des rives du Main suffiront à redresser notre situation économique, la véritable "rupture tranquille" pour "établir un ordre juste" sur le plan économique passera par un divorce de la France avec la zone euro!

La BCE a pour principal objectif de lutter contre l'inflation. Mais cette mission ne s'applique pas à l'économie française mais à l'ensemble de la zone, 12 pays aujourd'hui, 13 demain. En France, la hausse des prix depuis quelques mois est à peine de 1,8% en moyenne annuelle. C'est un niveau proche de la déflation. Si nous prenons en compte que les produits industriels (portables, téléviseurs, ordinateurs, GPS, etc. ...) sont en constantes mutations et que la valeur des innovations qu'ils contiennent devraient comprendre au moins 2 points d'augmentation des prix pour intégrer toutes ces capacités. Mais au niveau de l'ensemble de la zone, le choc pétrolier déclenché en 2003 par la guerre en Irak et la forte croissance qui touche certaines parties de l'euroland se traduit par des risques de reprise de l'inflation. Pour tuer, cette hydre qui sans cesse réaparaît, la BCE utilise la seule arme à sa disposition, l'augmentation des taux directeurs. Pour les économies en pleine croissance où les prix et les salaires augmentent, les conséquences sont négligeables, la hausse des rémunérations dépassant les surcoûts financiers dus à l'augmentation des taux directeurs. La France économique, handicapée par un système clientéliste qui encourrage la stratégie du court terme sera donc fréquement pénalisée. Son manque de croissance ne pourra pas se redresser, les taux d'intérêts élevés décidés par la BCE l'empéchant de se désendetter et d'investir pour rattraper ses partenaires européens.

Pour échapper à cette situation deux solutions peuvent être évoquées. Premièrement : espérer que la BCE change de politique ! En 1883, l'année de la mort de Karl Marx, John Maynard Keynes naquit, depuis les économistes considèrent que lorsque Marx est mort Keynes est né et avec lui une véritable alternative à la pensée marxiste qui dénonçait les dangers d'un libéralisme économique sans frein. Le 21 novembre 2006, Milton Friedman est décédé en Californie et le 10 décembre dernier le général Pinochet est mort à Santiago. Avec ces deux décés, les "deux papes du monétarisme" sont ajourd'hui avec Marx en enfer. Le monétarisme a servi à la rédaction du traité de Maastricht et à la définition des objectifs économiques assignés à la BCE : lutter contre l'inflation sans se préoccuper du chômage et de la croissance. La mort de ces dogmatiques de la lutte contre la hausse de prix devrait provoquer la naissance d'une nouvelle voie écnomique pour résoudre les difficultés que provoque aujourd'hui près de 40 ans d'application de cette forme de politique économique. Toute l'histoire de la pensée économique se carctérise en effet par cette alternance de doctrines qui s'épuisent après une cinquantaine d'année de domination.

En attendant cette révolution dans le monde des penseurs économiques, une autre solution plus radicale et surtout plus rapide est possible : que la France sorte de l'euro et retrouve le Franc, la monnaie fondée par Jean II le Bon en 1360 !

Henri Letigre

21:50 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

01/07/2007

L'un rassure, l'autre menace

Le futur traité européen n'étant plus "constitutionnel", le ministre belge des affaires étrangères, Karel de Gucht, a suggéré de le baptiser "traité des notes de bas de page", tant les précisions, dérogations, déclarations et autres clauses interprétatives qui y sont annexées compliquent le tableau. Ces subtilités, qui donneront du travail aux juristes, sont la rançon d'un accord arraché de haute lutte par les négociateurs. Le succès du sommet de Bruxelles ne saurait masquer en effet les divergences croissantes qui séparent les Vingt-Sept sur l'avenir de l'Union européenne. Pour la première fois, l'image d'une Europe à la carte prend une certaine consistance.

La diplomatie internationale repose en partie, on le sait, sur les relations personnelles qui se nouent entre les dirigeants. A Bruxelles, des couples se sont formés pour mener à bien les discussions, selon la vieille tactique des interrogatoires policiers qui consiste à associer, face à un suspect, un "gentil" et un "méchant". Les deux équipiers se relaient pour venir à bout de leur interlocuteur : le "gentil" rassure, le "méchant" menace, jusqu'à ce que l'accusé s'effondre, épuisé. Au Conseil européen, l'affrontement a duré deux nuits et n'a pris fin qu'à l'aube du troisième jour, comme le veut la tradition.

Le premier couple en action a réuni Angela Merkel et Nicolas Sarkozy. Le tandem franco-allemand s'est trouvé au coeur de la manoeuvre, la chancelière allemande comme présidente en exercice de l'Union et le président français comme chef d'un des deux Etats qui ont dit non au projet de Constitution. Les deux dirigeants se sont partagé les rôles. Face aux Polonais, Mme Merkel a haussé le ton, se disant prête à laisser Varsovie sur la touche, avant que M. Sarkozy ne renoue patiemment les liens. L'opération était-elle concertée ? On l'ignore. Il n'empêche qu'elle a permis d'aboutir. Face aux Britanniques, c'est M. Sarkozy qui a mené l'offensive pour obtenir que la référence à la concurrence libre et non faussée disparaisse des objectifs de l'Union. Mme Merkel a calmé le jeu.

Du côté de la Pologne, les jumeaux Kaczynski s'étaient réparti les tâches. A Bruxelles, Lech, le président, se posait en conciliateur. A Varsovie, Jaroslaw, le premier ministre, se montrait intransigeant. On croyait l'accord acquis. Aussitôt venait un démenti cinglant. La Pologne persévérait dans son antigermanisme. Le premier ministre n'était-il pas allé jusqu'à déclarer, à la veille du sommet, que, sans les ravages de la guerre, la démographie de la Pologne ne serait pas aujourd'hui ce qu'elle est ? Au bout du compte, Varsovie se ralliait au compromis. A Bruxelles, le président saluait l'attitude "exceptionnellement amicale" d'Angela Merkel.

Du côté de la Grande-Bretagne, Tony Blair, à Bruxelles, et Gordon Brown, à Londres, ont également travaillé en duo. Le premier ministre sortant n'a pas vu venir l'attaque de la France contre la concurrence libre et non faussée. Son successeur désigné s'est enflammé. A défaut de rétablir la formule, les deux hommes ont obtenu l'adjonction d'un protocole. Pour le reste, les "lignes rouges" défendues en commun par M. Blair l'europhile et M. Brown l'eurosceptique ont tenu.

Un autre tandem, formé par le discret chef du gouvernement espagnol, José Luis Zapatero, et le caustique premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker, dont les pays sont les seuls à avoir ratifié par référendum le projet de Constitution, a participé activement aux échanges. C'est M. Zapatero qui a proposé d'attribuer le titre de "haut représentant" au futur ministre des affaires étrangères, c'est M. Juncker qui a convaincu in fine les "maximalistes" de se rallier à l'accord. L'un et l'autre ont contribué, chacun à sa manière, à la levée du blocage polonais.

Thomas Ferenczi

11:09 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)