07/02/2008
Un coup d'état à Lisbonne.
Le Centre Lesdiguières et le Comité Dauphinois pour l’Indépendance de la France et l’Europe des Patries
vous invitent à la conférence de
Patrick LOUIS, Député français au Parlement Européen
sur
Un coup d’Etat : le « mini » traité de Lisbonne
Au delà des trahisons des promesses électorales et du déni du choix effectué par le peuple français, la dissolution de la France dans un super Etat européen est-il vraiment le moyen efficace pour affronter les défis de la mondialisation ? Quelle alternative proposer ?
Le mercredi 27 fevrier 2008 à 19 h. précises
Mairie de CORENC ( 18 avenue Condamine)
Buffet convivial (Participation aux frais)
Centre Lesdiguières 6 rue Berthe de Boissieux 38 000 Grenoble
00:05 Publié dans Conférences | Lien permanent | Commentaires (2)
06/02/2008
Avis de décès.
Monsieur le cardinal de Richelieu, Jeanne d'Arc, la dynastie des Capétiens, le club des Jacobins, Clémenceau, le général de Gaulle, ainsi que tous les combattants morts pour la France, ont la douleur de constater le décès de la France malgré moult efforts pour la soutenir.
Né de père connu Clovis, tué par Sarkozy
Les obsèques auront lieu aujourd'hui au Congrès et les députés enterreront la France en même temps qu'ils la tueront.
France 496-2008
18:30 Publié dans Communiqués | Lien permanent | Commentaires (2)
05/02/2008
L'adoption du traité constitutionnel est illégitime et illégale
Je suis soufflé de la vitesse à laquelle les défenseurs du projet européen peuvent retourner leur veste et nous servir des arguments de mauvaise foi. Effectivement, le référendum n'est pas l'élément central constitutif de la démocratie, toutefois, c'est la première fois dans l'histoire qu'un traité ayant valeur de constitution (traité constitutionnel, c'est un peu un oxymore d'ailleurs) est entériné sans convention constitutionnelle, et que la représentation infirme la décision de ceux qu'elle est censée représenter.
C'est une question de droit, mais aussi de français: quand un document comporte plus de 500 fois le terme "constitution", on peut émettre l'hypothèse que ses rédacteurs ont voulu lui donner valeur constitutionnelle (c'état le cas du tce aussi, mais la mention de constitution n'apparaît pas dans les traités précédents). Le problème de droit: pour qu'une constitution soit légitime, il faut la réunion d'une convention constitutionnelle (des délégués commis par le peuple le "pouvoir constituant originaire") qui la rédige avant de la soumettre à ratification. Hors, il s'agit ici d'un traité rédigé par des représentants politiques (donc du droit international) dont la finalité porte sur la structure interne de l'état, c'est à dire pour remettre à un texte le pouvoir constitutionnel dérivé. En d'autres termes, on dote les européens d'un texte contraignant mais sans légitimité, car sans consentement express (par voie conventionnelle) comme le prévoit le constitutionnalisme moderne.
Pierre Carvin
Vous l'avez donc compris, ce texte est illégal et illégitime. Ce qui n'empêchera pas nos députés de l'avaliser. Leur trahison restera encore dans les mémoires quand leurs noms seront oubliés.
22:20 Publié dans Amis | Lien permanent | Commentaires (1)
04/02/2008
Sarkozy pour le référendum.
Il fut un temps où monsieur Sakozy attachait beaucoup d'importance au référendum. Il est vrai qu'à cette époque, il n'était que ministre et pas encore président.
"Si l'Europe reste la seule affaire des responsables politiques et économiques, sans devenir la grande affaire des peuples, reconnaissons que l'Europe sera, à plus ou moins brève échéance, vouée à l'échec.
Bien sûr, l'Europe doit être au service des peuples, chacun peut le comprendre. Mais l'Europe ne peut se construire sans les peuples, parce que l'Europe, c'est le partage consenti d'une souveraineté et la souveraineté, c'est le peuple. A chaque grande étape de l'intégration Européenne, il faut donc solliciter l'avis du peuple. Sinon, nous nous couperons du peuple.
Si nous croyons au projet Européen comme j'y crois, alors nous ne devons pas craindre la confrontation populaire.
Si nous n'expliquons pas, si nous ne convainquons pas, alors comment s'étonner du fossé qui risque de s'amplifier chaque jour davantage entre la communauté Européenne et la communauté nationale ?
Je le dis comme je le pense, simplement : je ne vois pas comment il serait possible de dire aux Français que la Constitution Européenne est un acte majeur et d'en tirer la conséquence qu'elle doit être adoptée entre parlementaires, sans que l'on prenne la peine de solliciter directement l'avis des Français."
Propos retrouvés par Les Manats du Roi
14:11 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3)