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19/06/2007

Défaite locale

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Parmi les résultats de dimanche, nous nous réjouissons de la défaite d'Alain Carignon, ancien maire de Grenoble, de sinistre mémoire. Le petit corrompu (Alain Juppé) a été battu de justesse. Le grand corrupteur a été écrasé.
Il a récolté 37% des suffrages dans une circonscription qui n'avait jamais échappé à la droite depuis sa création en 1986, y compris lors du raz de marée socialiste isérois de 1997.
Réaliser 37% des voix (soit 6 points de moins que le total des deux candidats UMP du premier tour) marque le fait que les grenoblois ont tourné la page Carignon. Puisse ce dernier le comprendre.

Incisif

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17/06/2007

Minorité de blocage.

La victoire moins large que prévue de l'UMP, se révèle avoir une importance radicale pour ce qui est de la ratification d'un nouveau traité européen. En effet le PS aura suffisamment de députés pour décider que l'adoption de ce traité, se fasse par référendum (le quorum des 3/5 du parlement étant nécessaire pour modifier la constitution).
Or Jean-Luc Mélenchon vient de confirmer que comme le référendum avait été négatif, le PS a décidé, quoi qu'il arrive, de repasser devant le peuple pour un éventuel nouveau traité européen.
Espérons que cette épée de Damoclès, fasse réfléchir notre nouvelle majorité.

Incisif

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15/06/2007

Pas une voix pour l'UMP.

Partis-législatives-MPF
Le souverainiste Coûteaux appelle les "nonistes" à boycotter l'UMP

PARIS, 13 juin 2007 (AFP) -

Le député européen souverainiste Paul-Marie Coûteaux a conseillé mercredi aux électeurs qui avaient voté "non" à la Constitution européenne de boycotter l'UMP au second tour des législatives, appelant même à voter pour certains "nonistes" de gauche comme Jean-Pierre Chevènement.

"Aucun Français qui s'est prononcé contre la Constitution (européenne) ne saurait voter en faveur de l'UMP", qui se propose de ratifier un "traité simplifié" européen "supprimant ce qui reste à la France de souveraineté nationale et populaire", a déclaré M. Coûteaux dans un communiqué.

M. Coûteaux appelle à soutenir "les derniers porte-parole" du "Non" à la Constitution européenne encore en lice dimanche, comme les chevènementistes Marie-Françoise Bechtel (Indre), Georges Sarre (Creuse), Jean-Pierre Chevènement (Territoire-de-Belfort), le socialiste Vincent Peillon Somme), ou la FN Marine Le Pen (Pas-de-Calais).

Il recommande également le vote blanc dans la circonscription d'Alain Juppé, où un candidat de son petit parti, le RIF -Rassemblement pour l'indépendance de la France-, s'était présenté et avait recueilli 0,75% des voix au premier tour.

Ex-conseiller politique de Philippe de Villiers pendant la campagne présidentielle 2007, Paul-Marie Coûteaux "s'étonne" par ailleurs de la position du parti villieriste, le MPF (Mouvement pour la France), qui devrait soutenir la quasi-totalité des candidats UMP au second tour, à quelques exceptions près.

En 2002, Paul-Marie Coûteaux avait fait partie de l'équipe de campagne de Jean-Pierre Chevènement.

14/06/2007

Pas de tête

UNION EUROPÉENNE
Le Parlement européen ne veut pas d'un traité excessivement allégé
LE MONDE | 09.06.07 | 14h36  •  Mis à jour le 09.06.07 | 14h36
BRUXELLES BUREAU EUROPÉEN

Attaché au projet de Constitution, le Parlement européen veut à tout prix "préserver la substance" de ce texte : c'est donc à une majorité écrasante - 469 voix contre 141 et 32 abstentions - qu'il a adopté, jeudi 7 juin, le rapport du chrétien-démocrate allemand Elmar Brok (PPE) et du socialiste espagnol Enrique Baron Crespo (PSE), sur "la feuille de route pour la poursuite du processus constitutionnel de l'Union", qui affirme ce principe.
Comme il l'a rappelé lors d'un passage à Paris, vendredi 7 juin, le président allemand de la Commission constitutionnelle, le socialiste Jo Leinen, a mis une croix sur le mot Constitution, mais veut "un texte simplifié qui modifie la présentation du précédent, mais qui en garde le contenu". "Souvenez-vous du livre Le Vieil Homme et la mer, d'Hemingway", avait lancé l'Espagnol Inigo Mendez de Vigo (PPE), pendant le débat, mercredi : "Le vieil homme lutte pour ramener un poisson au port, et lorsqu'il arrive, il n'en reste plus que l'arête : voilà ce que le Parlement ne veut pas !"
Le Parlement sera appelé à donner un avis avant l'été sur le mandat que le sommet européen adoptera le 22 juin pour la conférence intergouvernementale qui négociera le nouveau traité. Son rapport "déclare qu'il s'opposera à ce que le résultat des négociations aboutisse, par rapport au traité constitutionnel, à un affaiblissement de la protection des droits des citoyens". Il "insiste sur le maintien de la charte des droits fondamentaux, notamment de son caractère juridiquement contraignant", dont il fait une ligne rouge.
Le Parlement insiste enfin sur "la nécessité de clarifier d'autres questions telles la lutte contre le changement climatique, la solidarité dans le domaine de l'énergie ou une politique de migration cohérente".
 
Rafaële Rivais

Au G8, M. Sarkozy négocie sur les institutions européennes
Nicolas Sarkozy a eu à Heiligendamm des discussions avec Tony Blair et Angela Merkel sur son projet de traité simplifié. Le chef de l'Etat a affirmé être parvenu à un compromis sur "le contenu" du texte avec M. Blair. "On a même parlé de questions difficiles comme celle du texte sur les droits fondamentaux et on a trouvé une solution", a-t-il ajouté. M. Sarkozy rencontrera prochainement à Londres M. Blair et son successeur désigné, Gordon Brown - réputé moins européen. Ce rendez-vous est censé montrer, selon l'Elysée, que "ceux qui ont le plus de difficulté à faire accepter l'Europe sont prêts à travailler". Une manière d'enfoncer un coin entre les moins allants sur les institutions (Pologne, Pays-Bas, République tchèque et Grande-Bretagne). Ce signal vise notamment le premier ministre polonais, Jaroslaw Kaczynski, que M. Sarkozy rencontrera à Varsovie les 13 et 14 juin. Le président français l'a invité à "apprendre la culture du compromis".
 

13/06/2007

L'indépendance!

Au sujet du communautarisme, voilà ce qu'écrit Bernard Lhôte:

"Pour un ministère de l’Elite et de l’Identité nationale

L’immigration n’est pas cause de l’effacement de l’identité nationale. Les difficultés d’intégration ne sont qu’une des conséquences de cet effacement, essentiellement dû à un sabotage systématique de ce qui fonde et singularise cette identité.
Quel est ce principe fondateur de la France ? Qu’est-ce qui rend extraordinaire son Histoire ?
L’Indépendance !
On ne le répètera jamais assez :
France et Indépendance non seulement riment Mais sont synonymes !
Réduire celle-ci revient à amoindrir celle-là.
On ne le répètera jamais assez :
L’indépendance est à la France ce que la neutralité est à la Suisse. La papauté au catholicisme, la Bible au peuple juif, son écriture à la Chine…
Il faut n’avoir aucune intelligence de l’histoire de notre pays pour ne pas comprendre que la crise identitaire dont nous souffrons était inéluctable dès lors que d’indivisible sa souveraineté tombait en indivision.
Or, qu’on sache, ce ne sont pas les immigrés les responsables de la politique du Tout-Europe, du tout et par l’Europe. Ce sont les « élites » politiques, financières, intellectuelles, religieuses, plus ou moins à l’encontre des Français.
Depuis un demi-siècle, ces « élites » ont mené un travail de sape du patriotisme sous prétexte d’antinationalisme, un travail d’enlaidissement de l’image de la France, de dévaluation de sa réputation. Elles se sont acharnées à nous dégoûter de notre pays et de nous-mêmes.
C’est qu’un peuple français ayant confiance en la France, fière de son Histoire, et convaincu de ses chances d’avenir, ne se serait pas résigné à sa dilution dans le magma européen.
Afin de rapetisser la nation, afin de ternir son prestige, il a fallu déformer la mémoire de son Histoire, en ne l’enseignant carrément plus, et en la salissant par des repentances injustifiées et, de plus, anti-démocratiques.
Les immigrés ne sont pour rien dans cette opération de disqualification qui porte atteinte au charisme de la France, à ses pouvoirs d’attraction, de communion, d’intégration.
Sont responsables, et coupables, les élites, de gauche comme de droite !
Depuis longtemps les « zinzintellectuels » de gauche ont renoncé au culte républicain de la nation au profit d’un universalisme béat qui leur fit embrasser majoritairement l’internationale communiste, ou minoritairement l’internationale fasciste ; puis massivement, à la suite de la déconfiture de ces grands bazars idéologiques, ils se sont repliés sur l’européisme, avatar, avorton des internationalismes défaits.
« Tout plutôt que la France » est la devise de ces collabos obsédés de préférences étrangères.
Quant aux élites de droite, parlons-en ! Il y a belle lurette qu’elles troquèrent le patriotisme, valeur prêtée à leur camp, contre les valeurs boursières. Acharnées à dénationaliser les entreprises publiques pour se les adjuger, elles se sont dénationalisées elles-mêmes. Elles ne croient plus en la France. Imbues de leur importance, elles la trouvent trop petite, indigne de leurs immenses talents. Les agitations récentes du drapeau tricolore ne sauraient leurrer. Ultra-européistes et /ou atlantistes, financièrement émigrés, le portefeuille en Suisse et le cœur à Bruxelles, elles travaillent sciemment et visiblement à la mise à la retraite de notre pays dans cette résidence du troisième âge pour vieux peuples fatigués de leur Histoire, qu’est l’U.E.
Leur prosélytisme en faveur de l’usage généralisé du parler anglo-américain, dans les instances européennes comme dans leurs propres entreprises, est symptomatique de leur répudiation de la France, et ne les qualifie absolument pas pour donner des leçons de français aux immigrés.
En conclusion ?
Il s’agit beaucoup moins d’intégrer des étrangers que de réintégrer des indigènes en rupture de ban national.
Un ministère de « l’Elite et de l’Identité française » serait plus pertinent que celui de l’Immigration, un trompe-l’œil destiné à offrir en pâture des boucs émissaires aux français déshérités de la dignité de l’être.
Au moins ce déplorable truc, a-t-il le mérite de reconnaître l’existence d’un trouble identitaire. Pour l’une des plus anciennes nations du monde, et l’une des plus glorieuses, c’est un comble !



Bernard Lhôte"

23:52 Publié dans Amis | Lien permanent | Commentaires (0)