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08/03/2008

Le coup d’Etat du traité de Lisbonne


C’était le titre de la conférence que développait Patrick Louis, député français au parlement européen devant les membres du Centre Lesdiguières à la Mairie de Corenc le 27 février dernier.

L’orateur montra que les institutions de « l’Union Européenne » constituent un coup d’Etat permanent qui détruit l’identité des peuples.

Les conditions d’une démocratie sont abolies puisqu’il n’y a pas de DEMOS européen :
Pas de langue commune (si ce n’est le « globish », le « global english » ou desespéranto qui n’a que de lointains rapports avec la langue de Shakespeare)
Pas de culture commune,
Pas de nation, pas d’histoire, pas de racines,
Pas d’expression libre du peuple : les députés au Parlement européen représentent un nombre d’électeurs très différents.

Il est donc très improbable de pouvoir dégager un bien commun.

Par ailleurs, il n’y a pas de CRATOS européen : les élus n’ont pas de pouvoirs ; c’est la Cour de justice européenne qui a tout pouvoir et s’impose dans tous les cas en « faisant le droit ». La Commission européenne utilise le Parlement contre les chefs d’Etats. Les votes des députés européens ne servent qu’à ça et ne sont d’ailleurs pas appliqués. Au Parlement, il faut être dans le consensus mou, sinon on s’y fait massacrer.

Dans cette perspective, le traité de Lisbonne est un scandaleux coup de force un déni de la démocratie :

Sur le méthode, car le « mini »-traité est la copie conforme de la constitution qui a été refusée par le peuple français lors du référendum de 2005,
Sur le fond, le pouvoir est retiré aux chefs d’Etats au profit d’une personnalité morale sous la coupe d’un triumvirat aux pouvoirs absolus ( le Président du groupe des chefs d’Etat, la Président de la Commission et le Président de la cours de justice).

Dans ce système, la souveraineté des peuples est bafouée. On ne tient plus compte des intérêts des peuples et on abandonne toutes les compétences régaliennes (défense nationale, maîtrise des monnaies).

La Charte des droits fondamentaux ne tient compte ni de l’histoire ni de la civilisation des peuples concrets, les racines chrétiennes sont occultées, l’ordre naturel nié (mariages homosexuels, IVG, euthanasie…) et aucun référendum ne peut la corriger.

Le système produit du droit, pas de la légitimité ; le traité s’auto-évalue hors des peuples qui pour ne pas perdre leur âme ne pourront que se rebeller contre cette autorité usurpée.

A la question « qui a intérêt à la construction de cette usine à gaz ? », Patrick Louis évoque les systèmes financiers qui pensent bénéficier de l’affaiblissement des régulations politiques ou qui voient dans « l’Europe » une étape pour un gouvernement mondial. Par ailleurs, les Allemands peuvent voir favorablement une façon de refaire l’empire perdu en 1945.

Y a-t-il des moyens pour en sortir ? L’Union européenne pratique un « despotisme éclairé » empêchant l’émergence d’une volonté populaire. Mais elle ne produit que des normes et des règlements et pas de richesses (de ce point de vue là elle est « soviètoïde ») elle aboutira à une crise politique, économique et sociale. La sortie ne pourra se faire que dans la crise.

 

Incisif 

Commentaires

si au moins il s'agissait d'instaurer ou de restaurer un Reich, bien que ne nourrissant pas un amour inconsidéré pour les Germains d'outre-Rhin, je pense que ce serait moins grave que de se livrer pieds et poings liés à cette guilde des marchands

Écrit par : Paul-Emic | 11/03/2008

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