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20/07/2007

La tutoiement

Avant même qu'il soit élu, Sarkozy avait promis dans le but de provoquer les soixante-huitards, que les élèves ne tutoieraient plus leurs professeurs. Moi, je dois vous l'avouer, je n'ai jamais tutoyé un professeur. Mais bon ce n'est pas parce que je ne l'ai pas vu que cela n'a pas existé.
Au premier conseil de minsitres, il nous a été dit que c'était merveilleux, que tous les minsitres s'y tutoyaient, c'était fabuleux.
Je ferais remarquer que l'on tutoie en gros en deux occasions: quand on est familier avec la personne à qui on s'adresse et quand on méprise la personne à qui on s'adresse (le "Va donc, eh patate!" d'un automobiliste ne traduit pas un message d'amour fort). Je ne pense pas que l'armada de minsitres venant d'horizons divers, soit un grand rassemblement d'amis.
Kundera avait écrit dans un de ces romans (désolé je ne sais plus lequel mais c'est dans l'un des plus importants, "L'immortalité", "La plaisanterie" ou "L'insoutenable légèreté de l'être") que la civilisation du tutoiement ne serait pas celle de l'amitié mais celle du mépris.
On peut en déduire que l'on a déjà le gouvernement du mépris.

Incisif

20:30 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

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