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07/06/2021

La Tarte à Tain

 

 

La Tarte à Tain ! Le soufflet à Macron

 

Le 8 juin 2021, Emmanuel Macron, lors d’un déplacement en province, dans le cadre de sa campagne pour la prochaine élection présidentielle a essuyé un soufflet de la part d’un jeune homme ! Aussitôt, la classe politique a condamné le geste, critiquant un acte de violence, etc. On a même évoqué le manque de respect pour le président de la république ! Certains ont argumenté qu’en démocratie, on ne doit pas faire usage de la violence, qu’on doit faire connaître son désaccord par le biais des urnes. On n’a pas osé dire que la république était en danger, mais presque !

Examinons donc les faits qui ont conduit à cette gifle.

 

Depuis qu’il a été élu président de la république, Emmanuel Macron a tout fait pour désacraliser la fonction présidentielle, déjà largement dégradée par ses deux derniers prédécesseurs. On se souvient tous de la photo publiée par l’Elysée où il posait avec deux éphèbes noirs à moitié nus, dont l’un faisait un doigt d’honneur. Il y a eu aussi la photo prise dans les salons de l’Elysée où Macron et Brigitte Trogneux posaient entourés de Drag Queen à l’occasion de la fête de la musique. Plus récemment, Macron s’est affiché avec McFly et Carlito dans un numéro de clown dans les jardins de l’Elysée. Enfin, on se souvient de la photo où on le voit donnant la main à Trump comme un enfant à un adulte !

 

On se souvient aussi des grandes phrases de Macron à propos des Français. Il considère les Bretons comme « La mafia française ». Lorsqu’il parles des contestataires des Vosges, il dit que ce sont « des gens qui décident d’être contre tout ». Lors de son voyage en Corrèze, il parle de ceux « qui foutent le bordel ». Quand les Français s’opposent à ses réformes, il les traite de « Gaulois réfractaires », de « fainéants », de « cyniques », et d’« extrêmistes ». Lors de son passage dans une gare, il parle de ceux qui ont réussi et de « Ceux qui ne sont rien ». Quand il parle des hommes du Pas-de-Calais, il dit « Dans ce bassin minier, [...] il y a beaucoup de tabagisme et d'alcoolisme ». Enfin, quand il parle de femmes d'un abattoir de Bretagneil dit qu’« elles sont pour beaucoup illettrées ».

 

A l’époque de l’affaire Benalla : il déclarait crânement « qu’ils viennent me chercher »  à l’adresse de ceux qui lui reprochaient les pouvoirs accordés à celui-ci ! Il faut croire que ce jeune homme a suivi son conseil et est venu le chercher.

 

Il faut également faire le point sur tout ce que Macron a fait contre les Français depuis 4 ans : il en a éborgné et mutilé (ceux-ci au moins n’ont plus de main pour le souffleter), il les a bâillonnés avec un masque, il les a emprisonnés, il a restreint leur liberté d’expression et maintenant il restreint leur liberté de circulation !

 

On voit donc à quel point Emmanuel Macron a tout orchestré depuis 4 ans pour aboutir à cette gifle ! C’est à la fois l’homme et le président qui ont été frappés. Mais peut-on vraiment dire qu’en démocratie, la violence n’a pas sa place ?

 

Dire que la violence n’a pas sa place en démocratie, c’est tuer une deuxième fois Jacques Renouvin qui avait eu le courage lui aussi de souffleter Pierre-Etienne Flandin, président de l'Alliance démocratique, pour le punir du télégramme de félicitations envoyé à Hitler, Daladier et Mussolini, au lendemain de la signature des accords de Munich.

Dire que la violence n’a pas sa place en démocratie, c’est oublier que la république française est née dans la violence ! Le 14 juillet 1789, les bandits qui assiégeaient la Bastille, après avoir promis de laisser la vie sauve au gouverneur l’ont massacré, lui et ses hommes et ont promené sa tête dans Paris au bout d’une pique ! La révolution française n’a pas eu non plus de souci particulier pour la personne sacrée du Roi Louis XVI lorsqu’elle l’a décapité, entraînant ainsi la France dans l’abîme !

Dire que la violence n’a pas sa place en démocratie, c’est oublier que toutes les républiques sont nées dans des bains de sang ! Nous venons d’évoquer la Ière république, mais c’est également vrai de la IIe république avec la révolution de 1848, la IIIe république avec la semaine sanglante, la IVe république avec la purge d’après seconde guerre mondiale et de la Ve république avec la guerre d’Algérie et la menace de faire sauter les paras sur Paris si De Gaulle n’était pas appelé au pouvoir !

 

Ainsi, les cris d’orfraie poussés par les uns et les autres sur la violence en « démocratie », sur l’atteinte à la fonction présidentielle ou sur la république en danger ne sont que des faux-semblants qu’il convient de dénoncer !

 

Jean De Picardie

14:31 Publié dans Amis, Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

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