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08/05/2010

le rôle néfaste de la FED

 

La FED, la soi-disant banque centrale US, en fait une banque privée contrôlée par 12 actionnaires privés,  l'a fait savoir au monde entier urbi et orbi: aucune spéculation, aussi idiote soit-elle, ne perdra son soutien tant qu'elle contribueraà limiter la population en persécutant les familles et conservera au moins neuf zéros avant la virgule des décimales. Douze zéros c'est encore mieux.Plus le trou financier et le mal fait aux familles sont grands, mieux c'est...

 

Leur but, moins de monde plus facilement contrôlable avec des lois de plus en plus stupides, du style de Monsanto qui brevette les cochons ou les plantes et qui ruine les paysans pour faire monter les prix de la nourriture en faisant croire qu'ils veulent le bien de l'humanité......

 

Les plus de mille milliards de $ en défaut sont créés du néant, ex nihilo pour les spécialistes, comme 99.999 % de toutes les sommes actuellement en circulation (SIC). Il y a là le danger inflationniste dénoncé par Irving Fisher qui dénonçait déjà en 1933 le fait que l'émission monétaire appartienne à une multitude d'agents privés irresponsables.

 

Ces profiteurs de la crédulité infinie des citoyens bernés n' ont aucune raison de régler le volume de la monnaie en circulation vu qu'ils gagnent toujours plus en profitant de ces symboles sans limites, au prix de vies humaines.

 

Leurs salaires et primes exorbitants sont indécents et iniques, c'est le prix du sang des désespérés, suicidés, malades chroniques, pollués, alcooliques, drogués, terroristes, révolutionnaires, psychiatrisés, fous, prisonniers, délinquants, morts de faim ou de malbouffe....Les banquiers et financiers ont abusé de ce pouvoir, devenu sans aucune limite légale comme par exemple au Canada.Le système bancaire actuel cause la pauvreté en face de l'abondance en endettant tous les pays et personnes. Les prêts à intérêts ne sont pour la plupart que de simples écritures tirées du néant, c'est à dire de la fausse monnaie, selon Maurice Allais, Prix Nobel d'économie en 1988 dans « La crise mondiale aujourd'hui »

(Ed. Clément Juglar 1999).

C'est, comme l'a écrit plus tard, Maurice Allais, Nobel 1988, un jeu de faux-monnayeur. Il est, soulignait-il « aujourd'hui, pour le moins paradoxal de constater que, « lors que pendant des siècles l'Ancien Régime avait préservé jalousement le droit de l'État de battre monnaie et le privilège exclusif d'en garder le bénéfice la République démocratique a abandonné pour une grande part ce droit et ce privilège à des intérêts privés » (M. Allais. L'impôt sur le capital et la réforme monétaire,

Hermann 1976).

Nous disons donc qu'il y a une malhonnêteté évidente à demander un intérêt sur l'usage d'un bien (la monnaie) que l'on ne possède que par des symboles virtuels créés du néant et en profitant de la crédulité du public et du silence des intellectuels, politiques et religieux grassement payés pour se taire et ne rien comprendre.

En rendant à l'État, ou à sa Banque centrale, l'exclusivité de la création monétaire, la monnaie est émise par un seul intervenant et n'a pas à être émise contre un intérêt.

Dans une économie créditrice, cette monnaie de crédit, qui se substitue au crédit bancaire ex nihilo, est rendu social car

a) il est distribué à tous sous forme de dividendes,

b) il vient compenser des ajustement sociaux (mécanisme de l'escompte compensé),

c) il finance des investissements collectifs de développement durable.

 

C'est un crédit social.

Il ne faut donc pas confondre et traiter de la même façon le prêt d'une monnaie qui n'existe pas (le crédit bancaire ex nihilo, la grande majorité des "capitaux" qui ne deviennent capitaux que plus tard, par le travail d'hommes et de plus en plus de machines robotisées) et le prêt d'une monnaie épargnée.

Dans le premier cas, c'est un système qu'il convient de dénoncer et de rectifier, vu les robots de plus en plus nombreux qui prennent les places des hommes. Il faudra bien trouver le moyen de distribuer ces dividendes du progrès technique et des robots.

Dans le deuxième cas, nous avons affaire à des particuliers, l'épargnant et l'emprunteur. Il n'est pas sain que l'un gagne sur l'autre, car dans une bonne coopération, les deux doivent normalement également gagner.

Les distinctions subtiles entre usure et intérêt résultent de la pression de certains groupes au XVe siècle, mais pour Saint Ambroise, « demander un intérêt, c'est tuer un homme ». Even dénonce à juste titre l'intérêt et lui oppose le dividende (voir en 3.5).

A ce titre, des banques d'inspiration catholique (NEF, BFCC) ont créé des comptes épargne éthique qui permettent aux épargnants de partager les intérêts avec les emprunteurs et de choisir les domaines d'investissement de leur épargne (logement, emploi, agriculture bio, etc). Mais tout ceci reste marginal.

En revanche, l'économie créditrice accorde à tous un crédit sans intérêt dédié à la consommation et à l'investissement, circonscrit au circuit économique, et par conséquent sans fuite, thésaurisation et spéculation possibles et qui tient compte des robots toujours plus nombreux à notre disposition.

C'est un outil de libération des chaînes de la servitude financière pour un avenir meilleur, à notre portée dès demain si on le veut bien.

inspiré de C.H. Douglas, Alain Pilote, Jeanpier Dutrieux et Louis Even

François de Siebenthal

 

12:04 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

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