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22/04/2008

Le voile en conseil municipal

A Echirolles, qu’attendent les élus pour refuser de siéger à la même table qu’une militante voilée ?
mardi 22 avril 2008
Dans notre numéro 33, Pierre Cassen s’indignait qu’un moine puisse siéger en soutane, au conseil municipal de Plouharnel (1). Dans cette municipalité bretonne menée par un maire proche de Villiers, il craignait que ce précédent ne soit une aubaine pour les militants islamistes qui ne manqueraient pas de s’appuyer dessus pour exiger de porter le voile en séance municipale.
L’offensive du voile n’a pas attendu l’exemple breton pour se manifester, lors de diverses échéances électorales. Régulièrement, en région parisienne, la nébuleuse UFCN (Union Française pour la Cohésion Nationale) présente à chaque élection une candidate voilée, Faouzia Zebdi-Ghorab, qui atteint rarement 1 % des voix.
Lors de la dernière campagne municipale, à Mantes-la-Ville, une liste, menée par Bénédicte Bauret, soutenue par le Parti communiste, les Verts et les Alternatifs, présentait une candidate voilée. (2)
A Echirolles, le maire communiste, Renzo Sulli, a autorisé, lors de la première séance du conseil municipal, une élue de sa liste, Besma Mechta, à siéger au conseil municipal avec le voile islamiste (3). On finirait pas se demander si, chez certains communistes, le voile et la barbe n’auraient pas remplacé la faucille et le marteau ?

Certes, il est intéressant, comme le signale le journal local "Le Dauphiné Libéré", de noter qu’il y a des tensions dans le conseil municipal, et que l’élue Lutte Ouvrière, ainsi que le groupe socialiste et républicain, protestent contre ce marquage religieux contradictoire avec les lois de la République. Celles-ci affirment de façon très claire qu’on ne peut siéger, en tant qu’élu, en affichant ses convictions religieuses. Il faut également noter que le maire communiste a reçu, dans cette affaire, le soutien appuyé du Modem local, qui estime que la candidate ayant fait campagne voilée, il est légitime qu’elle siège ainsi au conseil municipal, c’est cela le démocratie ! On souhaite bien du courage à Corinne Lepage pour former à la laïcité les nouveaux militants du Modem, comme on en souhaite beaucoup à André Gérin, le député-maire, communiste et laïque, de Vénissieux !
Il faut certes se réjouir ce ce début de fronde, mais en attendant, les contestataires ont accepté de siéger une première fois en présence du voile, ce qui est un facheux précédent. Nous préférons l’attitude de la présidente de « Regards de Femmes », Michèle Vianès, qui, lors d’une commission extra-municipale, à la mairie de Lyon, en 2003, avait quitté la salle, devant la présence de Saïda Kada, présidente de l’association FFME (Femmes Françaises et Musulmanes engagées), qui entendait imposer son voile dans cette réunion. Michèle, qui avait estimée que la tenue de la disciple de Tariq Ramadan n’avait pas sa place dans une réunion municipale, avait été traînée devant les tribunaux, et avait gagné (notre ami Pascal Hilout avait témoigné en sa faveur).
Il faut bien mesurer qu’Echirolles est un nouveau test, comme l’a été Creil, en 1989, lors de la première affaire du voile à l’école. Les islamistes, suffisamment malins pour utiliser les bénêts compassionnels de gauche, tâtent les biceps de la République. Si elle se couche sur les conseils municipaux, comme en 1989 sur l’école, c’est un nouveau pan de l’édifice laïque qui s’effondre. Nous aurons, inévitablement, dans quelques semaines, d’autres candidates de la « diversité » qui auront la même démarche, c’est inévitable, et il y aura le précédent Echirolles.
A-t-on vraiment envie de voir des conseils municipaux avec des femmes voilées, et des hommes en soutane, ou portant la kippa, pourquoi pas des disciples du Dalaï Lama en tenue de moine tibetain, c’est à la mode ?
Que fait le Préfet de l’Isère ? Que fait le tribunal administratif ? Ne savent-ils pas que « Les principes de laïcité des institutions et de neutralité des agents publics s’appliquent dans les assemblées délibérantes des collectivités publiques ».
Ne savent-ils pas que « Les élus qui siègeraient en habit religieux y contreviennent ».
Y a-t-il des organisations laïques dans la commune ? Nous croyons savoir qu’il y a une Ufal. Quelle a été son action, jusqu’à ce jour ?
On peut faire confiance à toutes les officines anti-laïques (Mrap, Halde, etc.) pour appuyer cette nouvelle agression contre la laïcité, elles qui appuient régulièrement la démarche communautariste des islamistes.
Ceux-ci sont bien le fer de lance d’une offensive tous azimuts contre la laïcité. Les coups viennent de partout ! Quand ce n’est pas Sarkozy, c’est un maire PCF de l’Isère ! Et il y a l’Onu qui veut réintroduire le délit de blasphème !
Comme si cela ne suffisait pas, le conseil de l’Europe en rajoute une louche (nos amis communistes d’Echirolles devraient y réfléchir). Il entend, au nom de la lutte contre l’islamophobie, accorder toujours plus de dérogations aux musulmans européens, avec l’alibi qu’ainsi ils ne se jetteront pas ainsi dans les bras des islamistes (4).
Dans ce contexte, les élus républicains d’Echirolles, qui protestent à juste titre contre ce marquage sexiste dans un conseil municipal, ne peuvent se contenter de leur seule protestation.
Ils ne peuvent continuer à cautionner de leur présence un tel viol des lois républicaines.
Il faut que, lors du prochain conseil municipal, ils aient la même attitude que Michèle Vianès à la mairie de Lyon : se lever et partir.
C’est ainsi qu’ils créeront un véritable rapport de forces, qui seul fera reculer les pleutres qui sont prêts à accepter tous les « accommodements raisonnables » avec l’islam, quitte à trahir les principes républicains !
Nos ancêtres n’ont pas viré les curés de la vie politique française pour qu’on voit revenir les petites soldates de l’islam en uniforme dans les conseils municipaux !

Article de Riposte laïque.

23:10 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

Foulards, soutanes et Kipas dans un conseil municipal...Et pourquoi pas ?

Si on ne supporte pas une catégorie ou qu'on la trouve dangereuse, on ne lui donne pas droit de cité.

Mais prétendre donner droit de cité à quelqu'un, en lui demandant d'abandonner (ou même defaire abstraction) ce qui est le plus important pour lui, c'est une tromperie.
YC

Écrit par : Michel | 25/04/2008

Alain Soral à trés bien parlé de l'instrumentalisation de l'islamophobie par l'axe américano-Sioniste et de sa nette preférence pour le Voile au string(voir video sur son site perso).

De plus contrairement à ceux qui hier , à droite, dénonçaient l'intégrisme laïcard vis à vis de l'Eglise et qui aujourd'hui n'hésitent pas à tenir des discours digne de l'extrême gauche, du féminisme et de l'athéisme, Alain Soral à l'honêtteté intecllectuelle, bien que non croyant lui même, que l' Islam portent des valeures traditionelles tout à fait communes au Christianisme qui n'est pas de salon !

L'histérie que suscite le voile et ceux qui en sont les protagonistes majeur devrait aussi mettre la puce à l'oreille des plus lucides ! ...

n'est-ce pas en raison d'une certaine cohérence et de sincérité, du refus de tomber au niveau d'un bas démagogisme Villiériste qui surf sur des peurs conditionnées par big brother(la pensée unique dévirilisante, abrutissante etc ...) qui font que Soral est la cible du systéme au point de voir ses interventions tv ou public anulèes, interdites (affaire de science po etc ...) ?

Et je ne suis un Soralien scolaire pourtant mais il semble bien etre le seul à pouvoir parler à ceux de ma génération et porter un message digne d'une droite cohérente avec elle même ...

Écrit par : Ahmad al faransavi | 09/05/2008

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